A Dance with Dragons, Chapitre provisoire, Davos 2

De La Garde de Nuit
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Cet article concerne le deuxième chapitre provisoire du cinquième livre, A Dance with Dragons dont le personnage Point de Vue est Davos Mervault.

Il a été dévoilé au Days of Ice & Fire en novembre 2010.

Rapport avec les chapitres parus[modifier]

La version définitive de ce chapitre forme désormais le chapitre 16.

Résumé[modifier]

Lord Davos Mervault se trouve au large de Blancport, à bord de la Gaie Ventrière, un vieux bateau décrépi. Il sait que la vieille cogue ne paie vraiment pas de mine, mais c'est exactement pour cela qu'il s'y trouve.

Avec la mort du roi Robb Stark et le sac de Winterfell, Blancport est désormais la place la plus forte du Nord. Les Manderly sont toujours de fidèles bannerets des Stark et des ennemis des Bolton, mais les corbeaux envoyés par le roi Stannis sont tous restés sans réponse. Voila pourquoi Davos est désormais lui-même en route en tant que son représentant officiel. Initialement, le plan était d'arriver à bord du Valyrien de Sladhor Saan et avec toute la puissance de sa flotte lysienne. Davos se remémore avec amertume de quelle manière le pirate l'a littéralement abandonné à Sortonne, lui et la cause de Stannis, après avoir perdu une large partie de ses vaisseaux dans une tempête en quittant Fort-Levant.

Davos décrit le capitaine de la Gaie Ventrière comme un homme de petite taille, fils d'un marin d'Ibben et d'une putain de Tyrosh. Cet homme à la longue barbe verte en broussaille est un marin acceptable mais dur avec ses hommes. Il dit pouvoir reconnaitre n'importe quelle ville de Westeros uniquement à l'odeur et trouve à Blancport des effluves marins et poissonniers comme tout bon port devrait sentir.

Alors que Davos voir apparaitre la ville, il ne peut s'empêcher de remarquer l'amélioration de ses défenses depuis la dernière fois ou il l'avait aperçue. Là où n'étaient qu'autre fois des ilots inhabités, il aperçoit des feux et des hommes travaillant à la défense de la baie. Le mur d'enceinte du port mesure un mile et possède de nombreuses tours dans lesquelles se trouvent des soldats armés d'arcs ou d'arbalètes ainsi qu'un grand nombre d'armes massives comme des scorpions notamment.

A Fort-Levant, Cotter Pyke entretenait la rumeur d'une flotte construite par les Manderly qui pourrait se mesurer à celle du Trône de Fer, Davos se demande si elle existe vraiment, cachée derrière le mur d'enceinte. Le capitaine lui demande combien de temps il restera à terre et Davos pense qu'il pourrait ne pas revenir si ça tournait mal, il dit juste au marin de ne pas l'attendre.

Dès l'entrée dans le port, les douaniers et les officiels montent à bord pour parler au capitaine. Ils ignorent Davos vêtu très simplement, il peut ainsi quitter le navire et traverser le port à pied en direction des portes de la ville. Il aperçoit la bannière au triton des Manderly partout et s'estime heureux de ne pas voir celle du roi Tommen, même s'il déplore l'absence du loup-garou Stark. Malheureusement, il tombe sur la galère royale le Lion et s'inquiète de ce que peuvent être les allégeances de lord Wyman Manderly depuis la mort de Robb Stark et de son propre succès dans cette mission. Il remarque aussi de quelle manière il peut lire le nom des bateaux désormais. Il passe au travers des portes de la ville sans même qu'on lui prête attention, les gardes étant occupés à flirter avec une putain du port.

Alors qu'il entre dans la ville, Davos se remémore ses nombreuses visites en tant que contrebandier. Il pense ensuite aux Manderly qui à l'origine était une maison des rives de la Mander. Ils ont été autorisés par les Stark à s'installer à Blancport, mais ils ont amené leurs coutumes du Sud avec eux. Il pense au bois sacré de Blancport, petit et mal entretenu, et à l'imposant septuaire, le Septuaire des Neiges, les nouveaux dieux étant largement majoritaires. Une partie de la ville date de l'époque des Premiers Hommes mais est désormais à l'abandon, notamment un ancien donjon, l'Antre du Loup, servant actuellement de prison. Depuis les rues larges et pavées, Davos aperçoit la colline abritant le château des Manderly autour de laquelle la ville est construite. C'est là qu'il doit se rendre, mais il est d'abord bien décidé à tâter un peu l'humeur de la cité.

Davos s'engage dans les quartiers populaires, remplis de pêcheurs, de vendeurs, commerçants, etc. Il remarque un édifice rempli de femmes, d'enfants et de vieillards. Il apprend qu'il s'agit de la population venue se réfugier à Blancport suite aux querelles avec les Bolton à propos des terres des Corbois. Il apprend par la même que de nombreuses maisons se sont ralliées à Fort-Terreur à contrecœur depuis que lord Roose Bolton a été nommé gouverneur du Nord. Parmi eux, les Cerwyn, Ryswell et les Omble (dirigés par Hother Omble) réunissent des hommes pour déloger les Fer-nés restant à Moat Cailin et aller à la rencontre des hommes de Bolton dans le Nord. Davos apprend aussi que Robett Glover n'a pas trouvé à Blancport l'aide escompté pour reprendre Motte-la-Forêt aux Fer-nés et que les intentions de lord Manderly ne sont pas claires. Une de ses petites-filles s'est mariée à un Frey alors qu'un de ses fils est mort de leurs mains et que l'autre est prisonnier du Trône. Un vendeur de pommes se moque ouvertement devant Davos des choix de son suzerain.

En regardant le peuple qui a fui les combat du Nord, Davos culpabilise en se disant qu'il est ici pour les convaincre de reprendre la guerre. Il continue son chemin, croise une taverne qu'il connait mais préfère continuer pour rentrer dans une auberge très bon marché et en mauvais état. Il s'assure ainsi de ne pas croiser d'officiers pour l'instant. L'endroit vieillot est quasiment vide, hormis le barman et quatre vieilles putains dont Davos refuse les services. Il commande un plat à base de viande inconnue et se met penser à diverses choses, à Mélisandre en regardant les flammes, à sa propre vie et ses envies de voyages à l'est lorsqu'il était plus jeune. Il se décrit comme un homme prudent et n'ayant plus la force pour envisager de tels projets. En buvant un verre de vin il attend le coucher du soleil et donc l'arrivée des marins de la ville. Il sait qu'avec l'ivresse les gens commencent à parler et qu'il pourra entendre ici et là des nouvelles des alentours. Il écoute donc les discussions autour de la mort du roi Balon Greyjoy et de la guerre de succession pour le Trône de Grès ; du meurtre de Lysa Arryn par un chanteur et de Littlefinger qui dirige désormais le Val d'Arryn ; de Tyrosh, Myr et Lys qui se disputent encore des terres ; de la flotte Redwyne qui avance doucement vers Peyredragon ; de Sandor Clegane désormais hors-la-loi dans le Conflans et de lord Tywin Lannister, tué par son propre fils ; de révoltes dans la baie des Serfs et de dragons à Qarth. Les clients de la taverne commencent ensuite à parler des Targaryen, se posant la question de savoir s'il reste des enfants en vie. L'un d'entre eux avance qu'il reste un garçon et une fille mais que le nouveau mari dothraki de la fille a décapité Viserys. Ils ne connaissent pas le nom de l'héritière targaryenne et Davos leur souffle le nom de Daenerys. Certains pensent qu'elle doit être morte à l'heure actuelle alors qu'un autre avance que l'on a jamais vu le corps d'aucun des héritiers targaryens, tout comme on ne peut être certains de la mort du fils de Rhaegar, ce qui provoque des rires et des moqueries.

Au final, Davos est plutôt déçu de ne pas entendre le nom de Stannis sur le Mur et de la bataille gagnée contre les sauvageons. Il prend le temps d'imaginer son avenir avec Stannis, après la désertion de Sladhor Saan et de sa flotte. Hormis la mort de Tywin Lannister, il n'a rien appris de prometteur à Blancport jusqu'ici. Il repense aux risques encourus pour mettre à l'abri Edric Storm, à ses fils morts sur la Néra et aux autres restés auprès de sa femme. Il pense être resté trop longtemps sans voir sa famille et s'imagine prendre le courage de naviguer vers l'est avec ses fils. Il se demande s'il y a vraiment de l'espoir à soutenir encore la cause de Stannis Baratheon. Il se remémore alors une histoire racontée par ser Axell Florent à Fort-Levant à propos d'un roi targaryen qui possédait un singe apprivoisé qu'il vêtait de velours et qu'il proposait en mariage aux filles de ses vassaux. Ce conte qui visait Davos avait alors provoqué les rires des convives, à qui l'allusion n'avait pas échappé. Davos se dit alors qu'il n'est pas un singe, mais la Main du Roi, et il se décide à demander audience auprès de lord Wyman.

Davos reprend alors son chemin en direction du château, observe en route vingt-trois galères de guerre en construction dans la rade, et se présente aux portes en montrant aux gardes le parchemin portant le sceau du roi Stannis. Il demande à parler à lord Wyman et à lui seul.

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Chapitres provisoires de ADWD