Héraldique des Sept Couronnes : Différence entre versions
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Version actuelle datée du 27 septembre 2024 à 21:27
L'héraldique est la science des blasons. Les armoiries des chevaliers leur permettent de se différencier lors des batailles. Ce sont des symboles forts qui ont une signification et qui suivent certaines règles. Globalement, l'héraldique des Sept Couronnes est assez similaire à celle de l'Europe médiévale, même si la constitution des blasons ne suit pas toujours les règles et usages réels. En effet, une bonne partie des blasons présents dans Le Trône de Fer seraient illisibles sur un champ de bataille, les couleurs étant trop proches ; le blason Stark, loup-garou gris sur champ blanc par exemple. De plus, les couleurs utilisées dans les romans sont parfois bien différentes de celles réellement utilisées au Moyen Âge. Cependant, malgré les libertés prises par l'auteur, l'héraldique des Sept Couronnes est loin d'être fantaisiste. Elle est soumise à des règles certes moins contraignantes que l'héraldique réelle, mais est tout de même soumise à des règles précises.
Cet article abordera donc plus particulièrement les spécificités du monde du « Trône de Fer ».
Sommaire
Constitution traditionnelle d'un blason[modifier]
En héraldique, le blasonnement, dans son sens le plus fréquent, est l'action de décrire, ou encore de lire ou déchiffrer des armoiries. Il s'agit d'un langage technique propre pour décrire d'abord le dessin précis d'un blason, que rien ne peut décrire autrement, hormis une variante syntaxique, puis les ornements qui lui sont ajoutés. Cette description s'exécute à l'aide d'un vocabulaire et d'une syntaxe spécifique selon un ordre rigoureux de lecture des éléments composant les armoiries.
Ainsi on parlera de partition pour désigner la façon dont l'écu est organisé, de charge pour désigner les différents motifs ornant le blason, et de champ pour désigner le fond du blason.
La partition[modifier]
La partition désigne la façon dont l'écu est composé. Il existe neuf formes principales, ainsi que plusieurs formes mineures :
Ainsi, le blason de la maison Stark est un blason « plain », terme qui en général ne se transcrit pas : « Un loup-garou gris sur champ de neige immaculé ». |
Le blason de la maison Torth est lui un blason « écartelé » : « Écartelé, au premier et quatrième d'un soleil jaune sur champ rose, au deuxième et au troisième d'un croissant blanc sur champ d'azur ». |
Le blason de la maison Swann est « parti » : « Deux cygnes combattants, noir et blanc de l'un à l'autre, becqués et membrés d'or sur champ parti de blanc et de noir». |
Les charges[modifier]
De manière générale, on nomme « charge » tout attribut du blason qui vient sur superposer au champ. Par exemple, dans le blason de la maison Stark présenté ci-dessus, le loup-garou est une « charge ». Il existe deux types de charges, les « pièces » et les « meubles ».
Les pièces[modifier]
Les pièces désignent des formes géométriques et/ou abstraites qui chargent le champ. Il existe un grand nombre de pièces dont voici quelques exemples :
Le blason de la maison Mollen comporte une « pile » : « Un pin couvert de neige sur une pile sinople-clair sur champ blanc ». |
Certaines pièces comme le "pairle" ou le "chevron" peuvent être orientées de différentes façons, ainsi, le blason de la Maison Jast comporte un "pairle" inversé : « Un pairle inversé entre trois têtes de lion, jaunes sur noir ». |
Toutes les pièces peuvent également subir différentes variation de "taille" ou de "bord" ; par exemple la "bande" qui charge le blason de la maison Bonru est dite « ondée » : « Une bande ondée bleue sur champ d'or ». |
Enfin, une pièce peut charger une autre pièce ; ainsi le blason de la maison Boulin comporte par exemple un "canton" lui-même chargé d'une "barre" : « Vairé d'orange et de bleu ; un franc canton noir chargé d'un cerf d'or barré d'orange ». |
Les meubles[modifier]
Contrairement aux charges, les meubles ne sont pas génériques: ils sont intimement liés à la maison désignée par le blason. Ils font souvent référence à un attribut (animal, objet) symbolisant la maisonnée, son identité. Ces représentations sont liées au passé fondateur, aux origines de la famille et peuvent nous renseigner sur des caractéristiques géographiques, historiques ou socio-économiques de cette maison. Ainsi le cerf de la maison Baratheon ou le lion de la maison Lannister sont des « meubles ». Si la position d'un meuble n'est pas précisée, celui-ci se trouve bien évidemment au centre du blason, mais la position d'un meuble peut parfois être très précise. Un blason peut comporter de nombreux meubles organisés spécifiquement. Certains sont même dits « semés », c'est à dire que l'intégralité du « champ » concerné est recouverte d'un motif à l'effigie du meuble en question.
Le lion de la maison Lannister est situé au centre du blason : « Un lion d'or rugissant sur champ écarlate ». |
Le blason de la maison Baelish comporte un "semis" : « Un semis de moqueurs gris sur champ vert ». |
La position des grenouilles du blason de la maison Marsh est précisée de la manière suivante : « Dix grenouilles, 4-3-2-1, vertes sur champ jaune ». En ce cas le premier nombre désigne toujours la ligne du haut. |
Le soleil du blason de la maison Lefford est situé dans le premier quart du blason : « Une pile d'or inversée sur ciel bleu, un soleil jaune dans le premier quart ». |
Le champ[modifier]
Le mot champ désigne le fond, soit du blason, soit d'une des partitions de ce blason. Le champ peut être d'une couleur unie, ou ornée d'un motif spécifiques comme des burelles ou des pals. Les différentes pièces d'un semi ne sont alors pas considérées comme un meuble, mais comme une partie du champ. Un champ non uni est dit composé. Il peut être composé de multiples manières (échiqueté, burelé, vairé, componé, losangé, semé, fretté, goutté, papelonné, plumé, fleurdelysé, etc.)
Le champ du blason de la maison Geneste est dit « échiqueté » : « Un heaume argenté surmonté d'une branche de balai sur champ échiqueté de noir et de vert ». |
Le champ du blason de la maison Cuillêtre est dit « losangé » : « Une cuiller de chêne dans un cartouche blanc sur champ losangé orange et noir ». |
Le champ du blason de la maison Bar Emmon est dit « fretté » : « Un espadon bondissant bleu, sur champ blanc fretté d'argent ». |
Les couleurs[modifier]
L'héraldique traditionnelle compte un nombre très limité de couleurs : quatre émaux et deux métaux forment la majorité des couleurs utilisées au Moyen Âge et désignent uniquement les couleurs rouge (gueules), bleu (azur), vert (sinople), noir (sables), jaune (or) et blanc (argent). À ces six couleurs s'ajouteront d'autres couleurs dites secondaires apparues très tardivement au cours du Moyen Âge et peu usitées. Ces couleurs dites secondaires peuvent être employées soit comme émaux, soit comme métaux, selon les cas. À ces couleurs s'ajoutent les fourrures. Ce sont des motifs ornementaux semés ou pavés dans le champ. Il en existe deux principaux, l'hermine et le vair.
Le blason de la maison Noirmarées est dit : « Vairé de vert et de noir ». |
Le blason de la maison Rosby comporte un champ d'hermine : « Trois chevrons rouges sur champ d'hermine ». |
La plus importante règle concernant les couleurs est la règle dite « de contrariété des couleurs ». Elle s'énonce ainsi : « jamais métal sur métal, ni émail sur émail ». Cette règle signifie que les couleurs des meubles doivent être contrastées par rapport au champ du blason, en n'appartenant pas à la même catégorie : un émail sur un métal, ou un métal sur un émail. Les fourrures et les couleurs secondaires (selon les cas) peuvent aller avec les deux. Cette règle a pour but d'éviter d'obtenir des blasons trop peu contrastés qui seraient illisibles sur le champ de bataille ; ce qui est la principale fonction d'un blason[N 4].
Dans « Le Trône de Fer », George R. R. Martin prend un certain nombre de libertés concernant les couleurs. Même si la plupart restent « classiques », certaines variations sont présentes. Il utilise par exemple des nuances de couleurs (bleu clair, vert foncé, vert pâle, etc.), ce qui est inconcevable en héraldique traditionnelle.
Ainsi, le blason de la maison Stane comporte un champ vert pâle : « Un tronc de bois flotté, nu et effeuillé sur champ vert pâle ». |
De plus, des termes différents sont utilisés pour décrire des couleurs proches.
- jaune, or et sable (sand, à ne pas confondre avec le sables qui désigne la couleur noire dans l'héraldique médiévale)
- gris, argenté et blanc
Le blason de la maison Lefford comporte à la fois un meuble jaune et une pièce d'or, ce qui est inconcevable en héraldique traditionnelle, où le terme « jaune » n'existe pas et où le terme « or » désigne le jaune : « Une pile d'or inversée sur ciel bleu, un soleil jaune dans le premier quart ». |
Martin fait également apparaître des couleurs originales ou fantaisiste comme le lilas, le cuivre, le bleu-vert, le roux, le bronze...
Le blason de la maison Royce est sur un champ bronze : « Un semis de vis de fer noir sur champ bronze bordé de runes ». |
La règle de contrariété des couleurs de l'héraldique classique n'est pas du tout suivie à Westeros, ce qui produit parfois des blasons peu contrastés (qui ne seraient donc pas très lisibles sur un champ de bataille, ce qui s'oppose au rôle traditionnel du blason) :
Le blason de la maison Targaryen possède un meuble de gueules (rouge) sur champ de sables (noir), ce qui n'est pas conforme à la règle de contrariété des couleurs : « Un dragon à trois têtes, crachant du feu, rouge sur champ noir ». |
Le langage héraldique[modifier]
Le langage héraldique traditionnel est très précis et très scrupuleux. En effet, un texte héraldique écrit ne peut être traduit en apparence que par un seul et unique blason ; pour ce faire, tous les paramètres de constitution du blason doivent être scrupuleusement stipulés dans la désignation du blason. Le champ est la première chose stipulée, puis les charges, et enfin la désignation. Le blason français de la ville de Paris est par exemple désigné par les termes :
« De gueules à la nef équipée et habillée d'argent voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or, qui est de Paris ». |
Dans le "Trône de Fer", George R. R. Martin n'utilise jamais ce langage spécifique, ce qui, avec les différences des couleurs, rend la désignation des blasons dans les Sept Couronnes très différentes de ce qu'elles seraient dans le monde réel.
Désignation dans les romans : « Un loup-garou gris sur champ de neige immaculé » ;
Désignation en héraldique traditionnelle : « D'argent au loup passant d'acier, armé et lampassé du même, qui est de la maison Stark ». |
Désignation dans les romans : « Quatre soleils contre-chargés sur champ écartelé orange et noir » ; Désignation en héraldique traditionnelle : « Écartelé au premier et au quatrième d'orangé au soleil de sables ; au deuxième et au troisième de sables au soleil orangé, qui est de la maison Kenning ». |
Les blasons dans la saga[modifier]
Le royaume des Sept Couronnes ne possède pas de collège héraldique; les lois qui régissent les blasons sont donc beaucoup plus souples et proches des débuts de l'héraldique au Moyen Âge. De fait, à l'exception de quelques principes de base normalisés par les traditions, les seigneurs et chevaliers ont toute latitude pour choisir des armes personnelles en plus de celles de leur maison[1]. Culturellement, le Bief est la région dans laquelle la chevalerie est la plus mise en avant[2], au contraire du Nord où les blasons sont plus simples et moins ornementés[3].
Transmission et fils cadets[modifier]
Seul un fils légitime peut hériter des armoiries de son père. Traditionnellement, l'héritier utilise le blason de sa famille tel quel, ou bordé d'une couleur spécifique pour se différencier de son père. Les fils cadets utilisent régulièrement comme armes personnelles une version du blason familial où le meuble est répété plusieurs fois, en fonction de leur ordre dans la famille.
Le blason du prince Valarr Targaryen est formé du blason de la maison Targaryen avec une bordure rouge[4]. |
Le blason du prince Maekar est constitué de quatre dragons tricéphales sur champ noir au lieu d'un seul pour le blason de la maison Targaryen car il est le quatrième fils du roi Daeron II[4]. |
Le blason de ser Loras Tyrell comporte trois roses d'or sur champ vert au lieu d'une seule pour le blason de la maison Tyrell car il est le troisième fils de lord Mace Tyrell[5]. De même, son frère aîné, ser Garlan Tyrell, arbore deux roses d'or sur son propre blason personnel en tant que second fils de la fratrie[6]. |
Les bâtards[modifier]
Les bâtards n'ont pas le droit d'utiliser les armoiries de leur famille. La coutume veut donc qu'un bâtard utilisant des armoiries (lorsqu'il est fait chevalier par exemple) y ajoute une distinction, appelée « brisure ». Celle-ci peut se présenter sous la forme d'une inversion des couleurs sur leurs propres blasons, avec l'ajout éventuel d'une barre rouge.
Le blason de la maison Feunoyr, fondée par un bâtard de la maison Targaryen, possède des couleurs inverses[7]. |
Le blason de Brynden Rivers, bâtard de la maison Targaryen, est un dragon à une tête, blanc sur fond noir[8]. |
Le blason de Walder Rivers, fils bâtard de lord Walder Frey, possède des couleurs inversées et une barre rouge[9]. |
Armes composées[modifier]
Un fils désirant montrer la maison d'origine de sa mère peut choisir un blason composé. Il peut composer son blason en partitionnant le champ. Le champ peut se partitionner n'importe comment, mais les cas les plus courants restent le parti et l'écartelé. Traditionnellement, le blason du père est à la place d'honneur, à dextre (à la droite de celui qui porte le blason, donc à gauche quand on le regarde de face), tandis que celui de la mère est à senestre (donc à droite vu de face). Pour les blasons écartelés, la place d'honneur est également à dextre (en haut à gauche quand on le regarde de face), et donc également en bas à droite. Il faut noter que ces pratiques (parti et écartelé) restent toutefois marginales dans les Sept Couronnes[10] et témoignent plus d'un souci d'affirmer une éventuelle ascendance prestigieuse[11][12].
Le blason de Joffrey Baratheon est composé d'un parti des armes de ses familles paternelle et maternelle[11]. |
Le blason de ser Cleos Frey écartèle les armes des Frey avec les armes des Lannister. |
Dans les très grandes familles (en termes de nombre de membres), certains, pour se distinguer les uns des autres, vont jusqu'à reprendre le blason de leurs grands-parents dans leurs écartèlements. C'était un cas fréquent dans l'Europe médiévale pour les familles royales. Dans le "Trône de Fer", c'est principalement le cas pour la fertile maison Frey :
Le blason personnel de Grand Walder Frey est composé avec les armes de la maison Paege (par sa mère) et de la maison Nerbosc (par sa grand-mère). Cela permet de le distinguer des nombreux autres Walder Frey[12]. |
Autres armes personnelles[modifier]
Certains chevaliers, en général cadets de maison nobles, choisissent comme armes personnelles une version du blason familial où une couleur a été modifiée pour se distinguer du blason « normal ».
Le blason personnel de Brynden Tully comporte une truite noire au lieu d'une truite argentée, son frère l'ayant autrefois accusé d'être le mouton noir de la famille[13]. |
Le blason personnel de Boremund Harloi est identique à celui de sa maison, mais avec des couleurs totalement différentes, ce qui le distingue d'un bâtard dont les couleurs seraient inversées. |
Cas unique (à notre connaissance), celui de Robb Stark, qui, juste avant d'apprendre la mort de son père, et donc alors qu'il est encore l'héritier de sa maison, décide de prendre un blason personnel composé d'une tête de loup-garou (alors que l'animal entier figure sur le blason des Stark)[14]. |
Les liens entre les maisons[modifier]
Certains blasons nous permettent de connaitre des liens entre différentes familles :
Ainsi, la maison Wensington semble liée à la maison Durrandon (ou à la maison Baratheon qui a repris les armes des anciens rois de l'Orage), peut-être issue d'un troisième fils de ces familles, d'après les trois cerfs sur le chef du blason. |
La maison Boulin serait, quant à elle, issue d'un bâtard de la maison Durrandon (ou de la maison Baratheon qui a repris les armes des anciens rois de l'Orage), indiqué dans le canton gauche comprenant le blason Baratheon brisé d'une barre. |
La maison Uffering est probablement liée à la maison Jardinier en raison des sept mains vertes sur champ blanc présentes sur le chef de son blason. |
La maison Oldflowers est surement issue d'un bâtard de l'ancienne maison royale des Jardinier, comme le montrent les mains blanches sur champ vert (couleurs inversées par rapport au blason Jardinier), barré de rouge. |
La maison Vikair a très probablement été créée par un bâtard de la maison Reyne. Elle est peut-être également liée à la maison Crakehall, mais le lien entre les blasons - et donc entre les maisons - n'est pas aussi certain. |
Ce n'est pas toujours le cas :
Le blason de la maison Karstark, qui a été fondée par un cadet de la maison Stark ne porte pas de référence au blason de celle-ci. |
Certaines maisons ont plusieurs branches différentes. Les blasons de celles-ci sont généralement, et naturellement, très proches :
Blasons des branches Pomme Rouge et Pomme Verte de la maison Fossovoie. |
Blasons des maisons Vance de Bel Accueil et d'Atranta. |
L'exception dornienne[modifier]
Les Dorniens combattent traditionnellement avec des boucliers ronds. Leurs armoiries sont donc représentées sur des blasons ronds.
Blason de la maison Martell. |
Voir aussi[modifier]
Articles de l'encyclopédie[modifier]
- Liste des blasons
- Liste des blasons en version miniature
- Chevalier
- Tournoi
- Société féodale des Sept Couronnes
Les approfondissements de La Garde de Nuit[modifier]
Entretien avec Jean-Christophe Blanchard, docteur en histoire médiévale et spécialiste de l’héraldique, article de blog écrit par la Garde de Nuit. |
Concernant l'héraldique réelle[modifier]
- Article de Wikipedia sur l'Héraldique
- Article de Wikipedia sur le Blasonnement : Constitution du blason et description
Bibliographie[modifier]
- Michel Pastoureau, L'Art de l'héraldique au Moyen Âge, Le Seuil, 2009.
- Ottfried Neubecker, Le grand livre de l'héraldique, adaptation française de Roger Harmignies, Bruxelles, Elsevier Séquoia, 1977 (réédité par Bordas, env. 300 p., A4).
- Jean-Marie Thiébaud, Bibliographie héraldique française : armoriaux, répertoires héraldiques et dictionnaires de devises, Paris, 2002 (ISBN 2-9517980-1-6).
- Joseph Foster, The Dictionary of Heraldry, Feudal Coats of Arms and Pedigrees, 1995 (version rééditée d'un ouvrage de 1902). Cet ouvrage est cité par George R.R. Martin comme une des sources sur lesquelles il s'est appuyé pour le Trône de Fer[15].
Notes et références[modifier]
Notes[modifier]
- ↑ L'argent peut selon les cas être du blanc (majorité des cas) ou un gris très très pâle.
- ↑ Parfois appelé fer ou cendrée (en particulier dans l'héraldique anglaise).
- ↑ Également nommé Tenné.
- ↑ Cette règle fut suivie scrupuleusement pendant tout le début du Moyen Âge, mais quelques exceptions existent cependant dans le monde réel.
Références[modifier]
- ↑ So Spake Martin du 13 avril 1999 : (en) "Heraldy in Westeros" sur westeros.org
- ↑ So Spake Martin du 29 avril 1999 : (en) "Tourney Rules" sur westeros.org
- ↑ So Spake Martin du 03 juin 2000 : (en) "Shields of the North" sur westeros.org
- ↑ 4,0 et 4,1 Le Chevalier Errant.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 23, Catelyn.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 07, Sansa.
- ↑ L'Épée Lige.
- ↑ So Spake Martin, "The Great Bastards", entrée du 26 décembre 2005 surwww.westeros.org.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 39, Jaime.
- ↑ So Spake Martin du 08 juin 2000 : (en) "Personal Arms" sur westeros.org
- ↑ 11,0 et 11,1 A Game of Thrones, Chapitre 08, Arya.
- ↑ 12,0 et 12,1 A Clash of Kings, Chapitre 17, Bran.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 35, Catelyn.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 64, Catelyn.
- ↑ "How do you research your novels?" dans la FAQ du site de George R.R. Martin (en).