Bataille de la Néra : Différence entre versions
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Le Grand Amiral du roi [[Stannis]], ser [[Imry Florent]], sait donc que la victoire dépend du transbordement de l'armée vers la rive gauche de la [[Néra]], d'où elle pourra prendre d'assaut les murailles de [[Port-Réal]]. Retardé par le mauvais temps et sûr de sa supériorité numérique, il rejette les conseils de prudence de ser [[Davos Mervault]] et décide de lancer l'assaut dans l'estuaire. Il répartit ses navires en dix vagues successives de vingt navires chacune. Les deux premières ont pour mission de détruire la flotte adverse, les suivantes devant d'abord débarquer leurs troupes sur la rive gauche avant de se joindre à la bataille navale. L'arrière-garde, composée des navires les plus lents et les plus petits, est chargée du transfert de l'armée sur la rive gauche. Enfin, mécontent des récriminations de [[Sladhor Saan]], ser Imry lui ordonne de rester dans la [[baie de la Néra|baie]] pour contrer toute tentative d'encerclement, alors que les [[galères]] du pirate [[lysien]] comptent parmi les meilleurs équipages de la flotte. | Le Grand Amiral du roi [[Stannis]], ser [[Imry Florent]], sait donc que la victoire dépend du transbordement de l'armée vers la rive gauche de la [[Néra]], d'où elle pourra prendre d'assaut les murailles de [[Port-Réal]]. Retardé par le mauvais temps et sûr de sa supériorité numérique, il rejette les conseils de prudence de ser [[Davos Mervault]] et décide de lancer l'assaut dans l'estuaire. Il répartit ses navires en dix vagues successives de vingt navires chacune. Les deux premières ont pour mission de détruire la flotte adverse, les suivantes devant d'abord débarquer leurs troupes sur la rive gauche avant de se joindre à la bataille navale. L'arrière-garde, composée des navires les plus lents et les plus petits, est chargée du transfert de l'armée sur la rive gauche. Enfin, mécontent des récriminations de [[Sladhor Saan]], ser Imry lui ordonne de rester dans la [[baie de la Néra|baie]] pour contrer toute tentative d'encerclement, alors que les [[galères]] du pirate [[lysien]] comptent parmi les meilleurs équipages de la flotte. | ||
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* Viennent ensuite les [[voiles-louées]] [[myrienne]] de [[Morosh de Myr]], des galères plus petites, plus lentes, avec tout au plus quatre-vingts rames. Suivent enfin les navires à voiles, [[cogue|cogues]] et [[caraque|caraques]], plus lourds et plus lents. | * Viennent ensuite les [[voiles-louées]] [[myrienne]] de [[Morosh de Myr]], des galères plus petites, plus lentes, avec tout au plus quatre-vingts rames. Suivent enfin les navires à voiles, [[cogue|cogues]] et [[caraque|caraques]], plus lourds et plus lents. | ||
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La bataille de la Néra est la principale bataille de la guerre des Cinq Rois. Elle oppose l'armée et la flotte du roi Stannis Baratheon à la garnison et à la flotte de Port-Réal, fidèles au roi Joffrey Baratheon, ces derniers recevant le renfort de l'armée de lord Tywin Lannister. La bataille se déroule sur la rive sud de la Néra, en face de Port-Réal, sur la Néra elle-même, et jusqu'au pied des murailles de la ville.
Sommaire
Contexte[modifier]
Dans Port-Réal[modifier]
Quand il apprend que le roi Stannis Baratheon a pris Accalmie sans coup férir, Tyrion Lannister sait que Port-Réal sera son prochain objectif[1]. Il a déjà commencé à faire tout son possible pour améliorer les défenses de la ville, et il continue : fabrication d'une grande chaîne[2][3], destinée à barrer l'estuaire du fleuve, construction de catapultes (dont les fameuses « Trois Putes ») et de hourds, fabrication en masse de feu grégeois[4][5], dégagement des abords des murailles[6]. Mais il sait que ses effectifs sont insuffisants, en quantité comme en qualité. Il peut en effet compter sur les forces suivantes :
- les six mille hommes du Guet, commandés par lord Jacelyn Prédeaux : les deux tiers sont de jeunes recrues[3], et même les plus anciens ne valent pas des hommes d'armes endurcis[5] ;
- les huit cents reîtres de sa garde personnelle[7][5], commandés par Bronn[8] : ce sont des combattants expérimentés, mais peu habitués à la tactique militaire, et qui « sont prêt à tuer pour leur maître, mais certainement pas à mourir » (d'après Bronn[5]) ;
- les quelque cent cinquante guerriers des clans des montagnes de la Lune, les seuls à avoir fait leurs preuves sur le champ de bataille (même s'ils ne sont guère disciplinés) et à lui être dévoués ;
- quelques trois-cents chevaliers, écuyers et hommes d'armes résidant au Donjon Rouge (dont ceux venant de vassaux des terres de la Couronne proches, comme la maison Castelfoyer[9]) ;
- Tyrion ne peut plus compter sur la centaine de manteaux rouges, troupe aguerrie, loyale et disciplinée, car il les a envoyés à Vivesaigues en escorte à ser Cleos Frey[10]. Cependant, la reine Cersei a recruté elle aussi des reîtres pour les remplacer, mais sans illusion quant à leur loyauté. Ils sont commandés par Osfryd Potaunoir[9] ;
- la flotte royale, comptant une cinquantaine de navires, soit le quart de celle du roi Stannis[11], et dont cinq des meilleurs éléments[N 2] sont partis vers Braavos avec la princesse Myrcella[3]. Pour la renforcer, Tyrion fait réquisitionner tous les navires marchands du port[5] et les fait armer en guerre[6]. Sont présents : L'Anémone de mer, le Bourrasque, le Cerf Blanc, Le Fidèle, le Grâce divine, Le Havre-du-Roi, le Pertuisane, le Prince Aemon, La Pudique, La Soyeuse[11], le Bélier, le Flèche de rivière, [12] et la Reine Cersei[13].
Dans la ville, le moral est au plus bas, miné par la famine, l'afflux de réfugiés, et les effroyables souvenirs laissés par le sac de Port-Réal. Même parmi les notables, la conspiration des Épois est l'indice du faible soutien qu'y rencontrent les Lannister.
La diplomatie semble être infructueuse à remédier à la situation : Tyrion est en effet sans nouvelle de lord Petyr Baelish, parti pour tenter de rallier les Tyrell à la cause du roi Joffrey contre la promesse de son mariage avec Margaery Tyrell, la fille de lord Mace Tyrell[14].
Les forces du roi Stannis[modifier]
Le roi Stannis Baratheon mène en personne la cavalerie et les troupes qui l'ont rallié devant Accalmie après la mort de Renly Baratheon, soit environ vingt mille hommes, dont la plupart sont montés[11]. Son avant-garde (environ cinq mille hommes) est commandée par ser Guyard Morrigen[6], et son arrière-garde par ser Rolland Storm[15].
Pendant ce temps, sa flotte de deux cents navires, sous le commandement de son Grand Amiral ser Imry Florent, est retardée par une tempête et arrive près bien après l'armée dans la baie de la Néra[11].
Les plans[modifier]
Le Grand Amiral du roi Stannis, ser Imry Florent, sait donc que la victoire dépend du transbordement de l'armée vers la rive gauche de la Néra, d'où elle pourra prendre d'assaut les murailles de Port-Réal. Retardé par le mauvais temps et sûr de sa supériorité numérique, il rejette les conseils de prudence de ser Davos Mervault et décide de lancer l'assaut dans l'estuaire. Il répartit ses navires en dix vagues successives de vingt navires chacune. Les deux premières ont pour mission de détruire la flotte adverse, les suivantes devant d'abord débarquer leurs troupes sur la rive gauche avant de se joindre à la bataille navale. L'arrière-garde, composée des navires les plus lents et les plus petits, est chargée du transfert de l'armée sur la rive gauche. Enfin, mécontent des récriminations de Sladhor Saan, ser Imry lui ordonne de rester dans la baie pour contrer toute tentative d'encerclement, alors que les galères du pirate lysien comptent parmi les meilleurs équipages de la flotte.
- La première ligne est menée par le navire amiral de la flotte, une galère de guerre de trois-cents rames, La Fureur. De part et d'autres se trouvent deux autres galères de guerre de deux-cents rames chacune, le Lord Steffon et Le Cerf des mers. Le reste de la ligne est constitué de galères de guerre de cent rames : Lady Harra, Le Congre, L'Espiègle, Le Démon Marin, Le Massacre, la Jenna, Le Trident Trois, Le Fleuret, la Princesse Rhaenys, La Truffe, Le Sceptre, Le Loyal, Le Choucas rouge. La Reine Alysanne, Le Chat, Le Vaillant et Le Vainc-dragons sont placés sur l'aile tribord.
- La deuxième ligne est constituée de galères de cent rames. Les trois navires de la maison Mervault (Le Spectre, La Botha Noire et la Lady Marya) sont placés à tribord de la ligne à un poste exposé. A tribord de la Lady Maria se trouvent les trois galères confisquées à la maison Solverre : La Piété, La Prière et La Dévotion. A bâbord du Spectre, on trouve la galère de lord Monford Velaryon, Le Glorieux, puis L'Insolent, La Chipie, L'Hippocampe, La Pince rouge de lord Ardrian Celtigar et enfin, L'Espadon, une galère de deux-cents rames et le plus gros bélier de la flotte, mais un mauvais capitaine.
- La troisième ligne est encore constituée de galères de cent rames, commandées par des chevaliers et des capitaines nobles.
- Viennent ensuite les voiles-louées myrienne de Morosh de Myr, des galères plus petites, plus lentes, avec tout au plus quatre-vingts rames. Suivent enfin les navires à voiles, cogues et caraques, plus lourds et plus lents.
- Sladhor Saan et sa flotte sont placés en arrière-garde[11], notamment La Danse de Shalaya[16].
Tyrion, quant à lui, sait que la faiblesse numérique et la médiocrité de ses troupes l'obligent à espérer le secours de son père, et donc à retarder l'avance de Stannis. Il escompte attirer la flotte adverse le plus en amont possible du fleuve, afin de la soumettre à un bombardement intensif depuis les murailles, puis de la prendre au piège en barrant l'estuaire derrière elle avec la chaîne qu'il a fait forger. Le feu grégeois, dont des centaines de pots ont été placés sur des radeaux qui seront envoyés dans le courant vers les navires de Stannis, devra suppléer le manque de navires[11].
La bataille[modifier]
Manœuvres d'approche[modifier]
Tyrion Lannister envoie ses hommes des clans des montagnes de la Lune dans le Bois-du-Roi pour harceler les troupes de Stannis[5]. Les adversaires tentent mutuellement de se déloger et de détruire les sources d'approvisionnement en allumant plusieurs incendies[6].
Les cinq mille hommes de l'avant-garde du roi Stannis, commandés par ser Guyard Morrigen, arrivent en premier sur la rive sud de la Néra. Ils sont rapidement rejoints par le gros des forces du roi, qui ne peuvent traverser car le fleuve est gardé par la maigre flotte de guerre de Joffrey Baratheon[6].
Bataille pour le fleuve[modifier]
Quand la flotte du roi Stannis arrive enfin en vue de Port-Réal, elle s'engouffre dans la Néra, au mépris des conseils de ser Davos Mervault qui préfèrerait livrer bataille dans la baie plutôt que dans le fleuve où l'avantage du nombre ne peut plus jouer du fait de l'étroitesse de la Néra. Malgré le bombardement des catapultes de Port-Réal, la flotte du roi Joffrey est balayée, ce qui donne la main-mise sur le fleuve aux navires de ser Imry Florent. Cependant, Tyrion Lannister fait remonter la chaîne qui barre l'entrée de la Néra, et envoie sur le fleuve des embarcations chargées de pots de feu grégeois. L'explosion de l'un d'entre eux entraîne la destruction d'une grande partie des navires qui, coincés sur le fleuve, en interdisent la traversée aux forces de Stannis[11]. Mais il reste au roi Stannis trente à quarante galères de guerre qui ont échappé au feu grégeois (sans compter la flotte d'arrière-garde, laissée dans la baie), dont certaines ont pu débarquer des troupes sur la rive gauche, les autres ayant trouvé refuge sur la rive droite[13].
La ville menacée[modifier]
Les troupes débarquées au pied des remparts menacent la ville malgré les sorties conduites par Sandor Clegane[11], ser Balon Swann et ser Lancel Lannister. La porte du Roi est soumise aux coups d'un bélier, et Tyrion est alors obligé de mener en personne une sortie en compagnie de ser Mandon Moore de la Garde Royale[13]. Pendant ce temps, les navires entraînés par le courant de la Néra se sont accumulés contre la chaîne qui en barre l'embouchure, formant ainsi un pont instable d'épaves à moitié coulées. Les troupes de Stannis coincées sur la rive sud commencent à emprunter ce pont de fortune, et Tyrion et ser Balon Swann, toujours accompagnés de ser Mandon Moore, doivent alors les disperser. Au même moment, la reine Cersei Lannister, apprenant la sortie de son frère, juge la situation désespérée et fait ramener son fils, le roi Joffrey, dans l'enceinte du Donjon Rouge[17]. Cette retraite précipitée entraîne une fuite massive des manteaux d'or qui assassinent alors ser Jacelyn Prédeaux qui tentait de les en empêcher[18]. Sous les remparts, la charge des hommes de Tyrion met d'abord en fuite les hommes de Stannis. Mais ils sont sans cesse renforcés par d'autres, débarqués des galères rescapées, ou traversant sur le pont improvisé[19]. Les défenseurs finissent par être submergés : Tyrion et le Limier ont disparu dans la tourmente des combats, ser Lancel, blessé, et ser Balon Swan ont dû se replier dans la ville, qui, désertée par ses défenseurs et en proie à l'émeute et aux incendies, est sur le point de succomber[20].
Dénouement[modifier]
Mais, pendant ce temps, sur la rive sud règne la confusion la plus totale : les troupes du roi Stannis sont prises à revers par une charge inattendue des forces réunies des Tyrell (lord Mace en personne étant à la tête de l'aile gauche, son fils, ser Loras, en menant l'avant-garde[21]) et de leurs vassaux : les Tarly (dont le chef, lord Randyll, mène le centre de l'armée), les Rowan, les du Rouvre, les Redwyne,… L'avant-garde est menée par ce que beaucoup croient être le fantôme de Renly, revenu châtier son frère : un chevalier[N 3] portant l'armure de Renly et dont l'apparition jette le désordre dans les troupes de Stannis (dont la plus grande partie est composée d'anciens soldats de Renly[18]), surtout après qu'il a abattu ser Guyard Morrigen et d'autres chevaliers[20]. Les bannerets de Stannis se rendent en masse aux assaillants, à l'exception de quelques fidèles, dont les Florent[16]. L'aile droite des assaillants, menée par lord Tywin Lannister, passe sur la rive nord de la Néra et dégage les remparts de Port-Réal[20]. Son camp pillé par les guerriers des clans des montagnes de la Lune, l'armée du roi Stannis se replie difficilement vers les navires de Sladhor Saan croisant encore dans la baie. La victoire appartient donc au roi Joffrey, et Stannis perd l'essentiel de ses forces même s'il arrive à s'échapper vers Peyredragon avec ses derniers fidèles[18][16], grâce à la solidité de son arrière-garde, commandée par ser Rolland Storm[15].
Conséquences[modifier]
Cette sanglante bataille est un revers terrible pour les prétentions du roi Stannis Baratheon au Trône de Fer puisqu'il y perd une partie de sa puissance maritime ainsi que l'essentiel de ses troupes. Seuls mille cinq cents hommes (dont la moitié de la maison Florent) parviennent à rallier Peyredragon[22]. Un grand nombre de ses vassaux et fidèles de la première heure sont tués (quarante-sept sires de maisons secondaires et six cent dix-neuf chevaliers[23]) ou faits prisonniers, ces derniers allant ployer le genou devant le roi Joffrey Baratheon[12].
L'alliance des maisons Lannister et Tyrell, scellée par le futur mariage de Margaery Tyrell et du roi Joffrey, conforte la place précaire de ce dernier sur le Trône de Fer. En effet, il dispose alors du soutien de trois des grandes régions des Sept Couronnes (terres de l'Ouest, Bief et Dorne).
Cette bataille est aussi un coup dur pour le roi Robb Stark qui comptait sur la victoire de Stannis pour pouvoir négocier la paix avec le Trône de Fer et éventuellement ployer le genou devant lui. Les forces des Stark et des Tully se retrouvent coincées entre celles du Sud et celles de la maison Greyjoy qui tiennent à ce moment-là une partie du Nord[24].
Notes et références[modifier]
Notes[modifier]
- ↑ Bien après la bataille, Tyrion estime que l'armée Tyrell comporterait encore cinquante, soixante ou soixante-dix-mille hommes (cf. A Storm of Swords, Chapitre 39, Tyrion).
- ↑ Le Roi Robert, vaisseau amiral, accompagné du Véloce, du Fougueux, du Lion et du Lady Lyanna.
- ↑ Qui n'est autre que ser Garlan Tyrell (cf. A Storm of Swords, Chapitre 68, Jaime).
Références[modifier]
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 45, Tyrion.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 16, Tyrion.
- ↑ 3,0, 3,1 et 3,2 A Clash of Kings, Chapitre 42, Tyrion.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 21, Tyrion.
- ↑ 5,0, 5,1, 5,2, 5,3, 5,4 et 5,5 A Clash of Kings, Chapitre 50, Tyrion.
- ↑ 6,0, 6,1, 6,2, 6,3 et 6,4 A Clash of Kings, Chapitre 53, Sansa.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 09, Tyrion.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 18, Tyrion.
- ↑ 9,0 et 9,1 A Clash of Kings, Chapitre 58, Sansa.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 26, Tyrion.
- ↑ 11,0, 11,1, 11,2, 11,3, 11,4, 11,5, 11,6 et 11,7 A Clash of Kings, Chapitre 59, Davos.
- ↑ 12,0 et 12,1 A Clash of Kings, Chapitre 66, Sansa.
- ↑ 13,0, 13,1 et 13,2 A Clash of Kings, Chapitre 60, Tyrion.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 37, Tyrion.
- ↑ 15,0 et 15,1 A Storm of Swords, Chapitre 55, Davos.
- ↑ 16,0, 16,1 et 16,2 A Storm of Swords, Chapitre 11, Davos.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 61, Sansa.
- ↑ 18,0, 18,1 et 18,2 A Storm of Swords, Chapitre 05, Tyrion.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 62, Tyrion.
- ↑ 20,0, 20,1 et 20,2 A Clash of Kings, Chapitre 63, Sansa.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 07, Sansa.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 37, Davos.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 20, Tyrion.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 15, Catelyn.