Amants et maîtresses : Différence entre versions

De La Garde de Nuit
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=== Dans les Sept Couronnes ===
 
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Deux époux peuvent avoir chacun un amant de cœur, s'ils sont tous les deux d'un statut social suffisamment élevé. Il arrive que ces relations se nouent entre deux personnes de même sexe<ref name="ssm,29082002">''[[So Spake Martin]]'' du 29 aout 2002 : (en) [https://www.westeros.org/Citadel/SSM/Entry/1285 "ConJose (San Jose, CA; August 29-September 2)" sur westeros.org].</ref><ref group=N>Les relations homosexuelles semblent cependant généralement cachées. Selon les [[rumeurs]] et les [[chroniques]], [[Rhaenyra Targaryen]] et [[Laenor Velaryon]] formaient l'un de ces couples où les deux époux avaient chacun un amant de cœur en dehors de la relation conjugale : Rhaenyra avait pris pour amant son [[bouclier lige]] [[Harwin Fort]], et Laenor avait pour favori [[Qarl Correy]] (cf. [[Feu et Sang]] : Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession).</ref>. Toutefois, la [[religion des Sept]] désapprouvant l'adultère, ces relations extraconjugales sont généralement cachées, et les [[condition féminine|femmes]] ont moins d'opportunité de s'épanouir sentimentalement et sexuellement que les hommes : de nombreux rois ont eu des relations extraconjugales plus ou moins dissimulées, tout en punissant violemment l'infidélité de leurs épouses ou de leurs amantes<ref group=N>Le roi [[Maegor I Targaryen|Maegor I<sup>er</sup> Targaryen]] était [[polygamie|polygame]], mais il réprima dans le sang l'infidélité supposée de son épouse [[Alys Herpivoie]] (cf. [[Les origines de la saga]], Maegor I). Le roi [[Aegon IV Targaryen]] eut toute sa vie des [[maîtresses d'Aegon IV|maîtresses]], ce qui ne l'empêcha pas de soupçonner et de désapprouver que sa sœur-épouse [[Naerys Targaryen]] et son frère [[Aemon Chevalier-Dragon]] puisse être amants (cf. [[Les origines de la saga]], Aegon IV). Le roi [[Aerys II Targaryen]] trompait fréquemment sa sœur-épouse [[Rhaella Targaryen]] au début de son règne, mais il conçut des soupçons d'infidélité à son encontre (cf. [[Les origines de la saga]], Aerys II). Le roi [[Robert Baratheon]] recourt fréquemment à la [[prostitution]] et il a engendré [[bâtards de Robert Baratheon|nombre de bâtards]], alors que son épouse [[Cersei Lannister]] doit cacher ses propres coucheries extraconjugales.</ref>. Lorsqu'ils ont une maîtresse, la plupart des nobles sont très sourcilleux sur l'exclusivité de leur relation avec elle. Ainsi, lord [[Edgar Ferboys]] défie le [[prince de Dorne]] [[Oberyn Martell]] en duel, après l'avoir trouvé dans le lit de son amante de cœur<ref name="asos,c39">[[A Storm of Swords, Chapitre 39, Tyrion]].</ref>. Le [[roi des Sept Couronnes]] [[Aegon IV Targaryen]] condamne à mort pour trahison sa [[maîtresses d'Aegon IV|maîtresse]] [[Bethany Bracken]] et le [[frère juré]] de sa [[Garde Royale]] [[Terrence Tignac]] après les avoir découvert dans le même lit<ref name="twoiaf,c4-11">[[Les origines de la saga]], Aegon IV.</ref>.
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Deux époux peuvent avoir chacun un amant de cœur, s'ils sont tous les deux d'un statut social suffisamment élevé. Il arrive que ces relations se nouent entre deux personnes de même sexe<ref name="ssm,29082002">''[[So Spake Martin]]'' du 29 aout 2002 : (en) [https://www.westeros.org/Citadel/SSM/Entry/1285 "ConJose (San Jose, CA; August 29-September 2)" sur westeros.org].</ref><ref group=N>Les relations homosexuelles semblent cependant généralement cachées. Selon les [[rumeurs]] et les [[chroniques]], [[Rhaenyra Targaryen]] et [[Laenor Velaryon]] formaient l'un de ces couples où les deux époux avaient chacun un amant de cœur en dehors de la relation conjugale : Rhaenyra avait pris pour amant son [[bouclier lige]] [[Harwin Fort]], et Laenor avait pour favori [[Qarl Correy]] (cf. [[Feu et Sang]] : Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession).</ref>. Toutefois, la [[religion des Sept]] désapprouvant l'adultère, ces relations extraconjugales sont généralement cachées, et les [[condition féminine|femmes]] ont moins d'opportunité de s'épanouir sentimentalement et sexuellement que les hommes : de nombreux rois ont eu des relations extraconjugales plus ou moins dissimulées, tout en punissant violemment l'infidélité de leurs épouses ou de leurs amantes<ref group=N>Le roi [[Maegor I Targaryen|Maegor I<sup>er</sup> Targaryen]] était [[polygamie|polygame]], mais il réprima dans le sang l'infidélité supposée de son épouse [[Alys Herpivoie]] (cf. [[Les origines de la saga]], Maegor I). Le roi [[Aegon IV Targaryen]] eut toute sa vie des [[maîtresses d'Aegon IV|maîtresses]], ce qui ne l'empêcha pas de soupçonner et de désapprouver que sa sœur-épouse [[Naerys Targaryen]] et son frère [[Aemon Chevalier-Dragon]] puisse être amants (cf. [[Les origines de la saga]], Aegon IV). Le roi [[Aerys II Targaryen]] trompait fréquemment sa sœur-épouse [[Rhaella Targaryen]] au début de son règne, mais il conçut des soupçons d'infidélité à son encontre (cf. [[Les origines de la saga]], Aerys II). Le roi [[Robert Baratheon]] recourt fréquemment à la [[prostitution]] et il a engendré [[bâtards de Robert Baratheon|nombre de bâtards]], alors que son épouse [[Cersei Lannister]] doit cacher ses propres coucheries extraconjugales.</ref>. Lorsqu'ils ont une maîtresse, la plupart des nobles sont très sourcilleux sur l'exclusivité de leur relation avec elle. Ainsi, lord [[Edgar Ferboys]] défie le [[prince de Dorne]] [[Oberyn Martell]] en duel, après l'avoir trouvé dans le lit de son amante de cœur<ref name="asos,c39">[[A Storm of Swords, Chapitre 39, Tyrion]].</ref>. Le [[roi des Sept Couronnes]] [[Aegon IV Targaryen]] condamne à mort pour trahison sa [[maîtresses d'Aegon IV|maîtresse]] [[Bethany Bracken]] et le [[frère juré]] de sa [[Garde Royale]] [[Terrence Tignac]] après les avoir découverts dans le même lit<ref name="twoiaf,c4-11">[[Les origines de la saga]], Aegon IV.</ref>.
  
 
La [[Citadelle des mestres]] interdit à ses [[novices]] d'entretenir ouvertement des maîtresses, des femmes ou des amantes de cœur<ref name="affc,c46">[[A Feast for Crows, Chapitre 46, Samwell]].</ref>. S'il est interdit aux [[frères jurés]] de la [[Garde Royale]] de se marier, plusieurs d'entre eux ont eu des maîtresses et des amantes de cœur ; certains ont également recours à des [[prostitution|prostituées]]<ref name="affc,c14">[[A Feast for Crows, Chapitre 14, Le Chevalier souillé]].</ref><ref name="adwd,c60">[[A Dance with Dragons, Chapitre 60, Le chevalier écarté]].</ref>. Il en va de même pour les frères jurés de la [[Garde de Nuit]], qui sont censés ne pas se marier et ne pas engendrer, mais qui peuvent à l'occasion se rendre au [[bordel]] de [[la Mole]]<ref name="agot,c71">[[A Game of Thrones, Chapitre 71, Jon]].</ref>.
 
La [[Citadelle des mestres]] interdit à ses [[novices]] d'entretenir ouvertement des maîtresses, des femmes ou des amantes de cœur<ref name="affc,c46">[[A Feast for Crows, Chapitre 46, Samwell]].</ref>. S'il est interdit aux [[frères jurés]] de la [[Garde Royale]] de se marier, plusieurs d'entre eux ont eu des maîtresses et des amantes de cœur ; certains ont également recours à des [[prostitution|prostituées]]<ref name="affc,c14">[[A Feast for Crows, Chapitre 14, Le Chevalier souillé]].</ref><ref name="adwd,c60">[[A Dance with Dragons, Chapitre 60, Le chevalier écarté]].</ref>. Il en va de même pour les frères jurés de la [[Garde de Nuit]], qui sont censés ne pas se marier et ne pas engendrer, mais qui peuvent à l'occasion se rendre au [[bordel]] de [[la Mole]]<ref name="agot,c71">[[A Game of Thrones, Chapitre 71, Jon]].</ref>.
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=== A Dorne ===
 
=== A Dorne ===
  
A [[Dorne]], il est fréquent qu'un noble ou une noble ait une amante de cœur ou un amant de cœur<ref group=N>Parfois appelé '''élu de cœur''' (cf. [[Les origines de la saga]], Étranges coutumes du Sud).</ref>, choisis par amour et désir plutôt que pour le prestige de leur lignée ou pour des raisons politiques. Cette relation est considérée avec plus d'indulgence et moins d'indignation que dans le reste des [[Sept Couronnes]]. Les enfants nés de l'union avec une amante de cœur sont des [[bâtards]], mais, bien que n'étant pas légitimes, la stigmatisation est moindre à Dorne que dans les autres régions du royaume<ref name="twoiaf,c7-9-5">[[Les origines de la saga]], Étranges coutumes du Sud.</ref>. Ainsi, les filles d'un simple [[chevalier fieffé]] ne sont pas d'assez haute naissance pour espérer épouser un [[prince de Dorne]], mais celui-ci pourrait parfaitement les prendre comme amantes de cœur ou maîtresses avant ou après son mariage officiel<ref name="adwd,c7">[[A Dance with Dragons, Chapitre 07, Le domestique du marchand]].</ref>. Même après la mort du noble, l'amant de cœur entretient parfois toujours des bonnes relations avec le reste de la maison du défunt, certains leur accorde même une place de choix lors des banquets<ref name="adwd,c39">[[A Dance with Dragons, Chapitre 39, L'observateur]].</ref>. Ce n'est pas aussi évident dans le reste des [[Sept Couronnes]] : la morale véhiculée par la [[Foi]] de la [[religion des Sept]] désapprouve les relations hors mariage et la place des amants de cœur est moins garantie, notamment lors des banquets officiels<ref name="asos,c39">[[A Storm of Swords, Chapitre 39, Tyrion]].</ref>.
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A [[Dorne]], il est fréquent qu'un noble ou une noble ait une amante de cœur ou un amant de cœur<ref group=N>Parfois appelé '''élu de cœur''' (cf. [[Les origines de la saga]], Étranges coutumes du Sud).</ref>, choisis par amour et désir plutôt que pour le prestige de leur lignée ou pour des raisons politiques. Cette relation est considérée avec plus d'indulgence et moins d'indignation que dans le reste des [[Sept Couronnes]]. Les enfants nés de l'union avec une amante de cœur sont des [[bâtards]], mais, bien que n'étant pas légitimes, la stigmatisation est moindre à Dorne que dans les autres régions du royaume<ref name="twoiaf,c7-9-5">[[Les origines de la saga]], Étranges coutumes du Sud.</ref>. Ainsi, les filles d'un simple [[chevalier fieffé]] ne sont pas d'assez haute naissance pour espérer épouser un [[prince de Dorne]], mais celui-ci pourrait parfaitement les prendre comme amantes de cœur ou maîtresses avant ou après son mariage officiel<ref name="adwd,c7">[[A Dance with Dragons, Chapitre 07, Le domestique du marchand]].</ref>. Même après la mort du noble, l'amant de cœur entretient parfois toujours des bonnes relations avec le reste de la maison du défunt, certains leur accordent même une place de choix lors des banquets<ref name="adwd,c39">[[A Dance with Dragons, Chapitre 39, L'observateur]].</ref>. Ce n'est pas aussi évident dans le reste des [[Sept Couronnes]] : la morale véhiculée par la [[religion des Sept]] désapprouve les relations hors mariage et la place des amants de cœur est moins garantie, notamment lors des banquets officiels<ref name="asos,c39">[[A Storm of Swords, Chapitre 39, Tyrion]].</ref>.
  
 
=== En dehors des Sept Couronnes ===
 
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A [[Meereen]], une [[condition féminine|femme]] qui épouse un [[Meereenien]] sans suivre les rites [[mariage|matrimoniaux]] du [[pays de Ghis]] ou en imposant d'autres rites issus d'une autre culture, est considérée comme une simple concubine, pas comme une épouse légitime. Les enfants issus de cette union sont considérés comme des [[bâtards]]<ref name="adwd,c37">[[A Dance with Dragons, Chapitre 37, Daenerys]].</ref>.
 
A [[Meereen]], une [[condition féminine|femme]] qui épouse un [[Meereenien]] sans suivre les rites [[mariage|matrimoniaux]] du [[pays de Ghis]] ou en imposant d'autres rites issus d'une autre culture, est considérée comme une simple concubine, pas comme une épouse légitime. Les enfants issus de cette union sont considérés comme des [[bâtards]]<ref name="adwd,c37">[[A Dance with Dragons, Chapitre 37, Daenerys]].</ref>.
  
L'[[empereur-dieu]] [[Choq Choq]], dernier [[empereurs Indigo|empereur Indigo]] de [[Yi Ti]], aurait eu cent épouses et mille concubines. Les [[Neuf Eunuques]], de la dynastie des [[empereurs Blanc perle]], prenaient eux aussi pris des épouses et des concubines tant qu'ils n'étaient que [[prince|princes]] pour engendrer des héritiers ; ce n'est qu'une fois devenus empereur qu'ils renonçaient à leur virilité<ref name="twoiaf,c8-4-1">[[Les origines de la saga]], Yi Ti.</ref>.
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L'[[empereur-dieu]] [[Choq Choq]], dernier [[empereurs Indigo|empereur Indigo]] de [[Yi Ti]], aurait eu cent épouses et mille concubines. Les [[Neuf Eunuques]], de la dynastie des [[empereurs Blanc perle]], prenaient eux aussi des épouses et des concubines tant qu'ils n'étaient que [[prince|princes]] pour engendrer des héritiers ; ce n'est qu'une fois devenus empereur qu'ils renonçaient à leur virilité<ref name="twoiaf,c8-4-1">[[Les origines de la saga]], Yi Ti.</ref>.
  
 
== Histoire==
 
== Histoire==

Version du 21 avril 2025 à 15:26

Une maîtresse[N 1], une amante de cœur[N 2] ou une concubine [N 3] est une personne qui entretient une relation hors-mariage avec un ou une noble. Il peut s'agir d'une relation publique ou clandestine.

Contrairement aux prostituées, la relation entre un noble et son amant(e) est censée être basée sur l'amour et ne pas comporter de contrepartie financière. Toutefois, du fait de la richesse et du pouvoir possédé par les nobles, leurs maîtresses et amantes jouissent souvent d'avantages et de privilèges importants, en nature comme en numéraire. De fait, certaines amantes sont parfois assimilées à des prostituées et réciproquement, des prostituées peuvent être confondues avec des maîtresses.

Généralités

Dans les Sept Couronnes

Deux époux peuvent avoir chacun un amant de cœur, s'ils sont tous les deux d'un statut social suffisamment élevé. Il arrive que ces relations se nouent entre deux personnes de même sexe[1][N 4]. Toutefois, la religion des Sept désapprouvant l'adultère, ces relations extraconjugales sont généralement cachées, et les femmes ont moins d'opportunité de s'épanouir sentimentalement et sexuellement que les hommes : de nombreux rois ont eu des relations extraconjugales plus ou moins dissimulées, tout en punissant violemment l'infidélité de leurs épouses ou de leurs amantes[N 5]. Lorsqu'ils ont une maîtresse, la plupart des nobles sont très sourcilleux sur l'exclusivité de leur relation avec elle. Ainsi, lord Edgar Ferboys défie le prince de Dorne Oberyn Martell en duel, après l'avoir trouvé dans le lit de son amante de cœur[2]. Le roi des Sept Couronnes Aegon IV Targaryen condamne à mort pour trahison sa maîtresse Bethany Bracken et le frère juré de sa Garde Royale Terrence Tignac après les avoir découverts dans le même lit[3].

La Citadelle des mestres interdit à ses novices d'entretenir ouvertement des maîtresses, des femmes ou des amantes de cœur[4]. S'il est interdit aux frères jurés de la Garde Royale de se marier, plusieurs d'entre eux ont eu des maîtresses et des amantes de cœur ; certains ont également recours à des prostituées[5][6]. Il en va de même pour les frères jurés de la Garde de Nuit, qui sont censés ne pas se marier et ne pas engendrer, mais qui peuvent à l'occasion se rendre au bordel de la Mole[7].

Dans les îles de Fer, les femmes-sel ne sont pas considérées comme des esclaves de lit, des prostituées ou des concubines : le mariage-sel est pratiqué par un prêtre du dieu Noyé, et il leur confère un véritable statut social, moins prestigieux et moins protecteur toutefois que celui des femmes-roc. Les enfants nés de cette union ne sont pas des bâtards, ce sont des fils-sel, qui peuvent hériter si leur père n'a pas d'enfant avec son épouse-roc[8].

A Dorne

A Dorne, il est fréquent qu'un noble ou une noble ait une amante de cœur ou un amant de cœur[N 6], choisis par amour et désir plutôt que pour le prestige de leur lignée ou pour des raisons politiques. Cette relation est considérée avec plus d'indulgence et moins d'indignation que dans le reste des Sept Couronnes. Les enfants nés de l'union avec une amante de cœur sont des bâtards, mais, bien que n'étant pas légitimes, la stigmatisation est moindre à Dorne que dans les autres régions du royaume[9]. Ainsi, les filles d'un simple chevalier fieffé ne sont pas d'assez haute naissance pour espérer épouser un prince de Dorne, mais celui-ci pourrait parfaitement les prendre comme amantes de cœur ou maîtresses avant ou après son mariage officiel[10]. Même après la mort du noble, l'amant de cœur entretient parfois toujours des bonnes relations avec le reste de la maison du défunt, certains leur accordent même une place de choix lors des banquets[11]. Ce n'est pas aussi évident dans le reste des Sept Couronnes : la morale véhiculée par la religion des Sept désapprouve les relations hors mariage et la place des amants de cœur est moins garantie, notamment lors des banquets officiels[2].

En dehors des Sept Couronnes

Les Lysiens, comme Sladhor Saan ou Tregar Ormollen, entretiennent plusieurs concubines en même temps, parfois en parallèle d'une épouse légitime[12][13].

A Meereen, une femme qui épouse un Meereenien sans suivre les rites matrimoniaux du pays de Ghis ou en imposant d'autres rites issus d'une autre culture, est considérée comme une simple concubine, pas comme une épouse légitime. Les enfants issus de cette union sont considérés comme des bâtards[14].

L'empereur-dieu Choq Choq, dernier empereur Indigo de Yi Ti, aurait eu cent épouses et mille concubines. Les Neuf Eunuques, de la dynastie des empereurs Blanc perle, prenaient eux aussi des épouses et des concubines tant qu'ils n'étaient que princes pour engendrer des héritiers ; ce n'est qu'une fois devenus empereur qu'ils renonçaient à leur virilité[15].

Histoire

En l'an 42, à son arrivée dans les Sept Couronnes, Tyanna de la Tour est parfois qualifiée de concubine de Maegor Ier Targaryen ou d'amante de cœur de lady Alys Herpivoie. La même année, elle devient la troisième épouse de Maegor[16].

Durant le règne de Jaehaerys Ier Targaryen, le Grand Argentier pentoshi Rego Draz a sa résidence dans la rue de la Soie sur la colline de Rhaenys, où il peut entretenir ses concubines loin de la désapprobation de la cour[17].

En l'an 105, le prince Daemon Targaryen quitte Port-Réal et s'installe à Peyredragon avec sa concubine, Mysaria, qui ne tarde pas à tomber enceinte. Apprenant que son frère compte donner un œuf de dragon à son futur bâtard, le roi Viserys Ier Targaryen oblige son frère à rendre l'œuf, à renvoyer son amante à Lys et à retourner auprès de sa légitime épouse, lady Rhea Royce de Roches-aux-runes[18].

Liste d'amants connus

Icone loupe.png Voir catégorie : Liste de concubins, d'amants et de maîtresses.

Dans la saga

Avant AGOT

Le prince de Dorne Lewyn Martell avait une amante de cœur d'une grande beauté, même pendant ses années de service dans la Garde Royale[5].

Depuis la mort de son épouse, lord Selwyn Torth entretient auprès de lui une « dame », qui change tous les ans ; d'après Catelyn Stark, il ne s'agit pas de vraies ladies[19].

Suivant son époux Jorah Mormont en exil, lady Lynce Hightower devient la concubine favorite du prince marchand Tregar Ormollen. Même son épouse légitime la redoute[13].

Dans ACOK

Shae devient la concubine de Tyrion Lannister lorsqu'il arrive à Port-Réal comme Main du Roi[20][21].

Dans AFFC

Malgré leurs statuts respectifs, la princesse de Dorne Arianne Martell prend comme amant ser Arys du Rouvre de la Garde Royale, bouclier lige de la princesse royale Myrcella Baratheon[5].

Dans ADWD

Le roi autoproclamé d'Astapor, Cleon, entretient une concubine. Après la mort de Cleon II, celle-ci revendique la couronne et reçoit le surnom de Reine Putain[22].

Durant le siège de Meereen, le noble Yezzan zo Qaggaz se fait accompagner par des concubins, qui ne vivent toutefois pas dans la tente principale[23].

Peu de temps avant son mariage avec Hizdahr zo Loraq, la reine Daenerys Targaryen prend Daario Naharis comme amant[6].

Notes et références

Notes

  1. Mistress en version originale. Mistresses au pluriel
  2. Paramour en version originale.
  3. Concubine en version originale.
  4. Les relations homosexuelles semblent cependant généralement cachées. Selon les rumeurs et les chroniques, Rhaenyra Targaryen et Laenor Velaryon formaient l'un de ces couples où les deux époux avaient chacun un amant de cœur en dehors de la relation conjugale : Rhaenyra avait pris pour amant son bouclier lige Harwin Fort, et Laenor avait pour favori Qarl Correy (cf. Feu et Sang : Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession).
  5. Le roi Maegor Ier Targaryen était polygame, mais il réprima dans le sang l'infidélité supposée de son épouse Alys Herpivoie (cf. Les origines de la saga, Maegor I). Le roi Aegon IV Targaryen eut toute sa vie des maîtresses, ce qui ne l'empêcha pas de soupçonner et de désapprouver que sa sœur-épouse Naerys Targaryen et son frère Aemon Chevalier-Dragon puisse être amants (cf. Les origines de la saga, Aegon IV). Le roi Aerys II Targaryen trompait fréquemment sa sœur-épouse Rhaella Targaryen au début de son règne, mais il conçut des soupçons d'infidélité à son encontre (cf. Les origines de la saga, Aerys II). Le roi Robert Baratheon recourt fréquemment à la prostitution et il a engendré nombre de bâtards, alors que son épouse Cersei Lannister doit cacher ses propres coucheries extraconjugales.
  6. Parfois appelé élu de cœur (cf. Les origines de la saga, Étranges coutumes du Sud).

Références