Corlys Velaryon

De La Garde de Nuit
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Corlys Velaryon
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Identité
V.O. Corlys Velaryon, "The Sea Snake"
Surnom Serpent de Mer
Statut
Rang lord
Titres seigneur de la maison Velaryon
sire des Marées
maître de Lamarck
Main de la Reine
membre du conseil de régence du roi Aegon III
Naissance 52 ou 53[N 1]
Décès 132[1]
Famille
Épouse Rhaenys Targaryen
Enfants Laena Velaryon (93)
Laenor Velaryon (vers 94)
Bâtards Alyn Velaryon ?
Addam Velaryon ?
Blasons
Lord Corlys dirigeait la maison Velaryon
Main de la Reine
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Lord Corlys Velaryon, surnommé le Serpent de Mer, était le puissant seigneur de la maison Velaryon de Lamarck sous les règnes de Jaehaerys I Targaryen, Viserys I Targaryen et Aegon II Targaryen. Il fut nommé ainsi en honneur de son illustre aïeul, premier lord Commandant de la Garde Royale. Il épousa la princesse Rhaenys Targaryen avec qui il eut deux enfants, Laenor et Laena. Durant le conflit de succession connu sous le nom de Danse des Dragons, il était avec sa puissante flotte le principal soutien de la princesse Rhaenyra Targaryen dont il fut la Main[2].

Les voyages

Lord Corlys s'aventura loin sur les mers du monde connu, et au-delà, sur ses navires, le Loup des Glaces puis le Serpent de Mer, à l'origine de son surnom[3]. Il visita ainsi les forêts d'Ifeqevron[4], les Mille-Îles[5], Leng[3][6] et Yi Ti[3][7]. Ces voyages lui permirent d'amasser une fortune colossale, au point qu'elle dépassa, en son temps, celle des Lannister et des Hightower[3].

La Danse des Dragons

Après l'annonce de la mort du roi Viserys I Targaryen et du couronnement de son fils Aegon, lord Corlys et son épouse Rhaenys participent au premier conseil du parti de la princesse Rhaenyra Targaryen à Peyredragon. Là, lord Corlys s'oppose à ceux qui proposent d'utiliser la puissance des dragons pour détruire leurs opposants et notamment Port-Réal, arguant qu'une telle stratégie ne pourra que leur aliéner le peuple et la noblesse qu'ils entendent gouverner par la suite. Par ailleurs, la puissance navale apportée par la flotte des Velaryon pousse ser Otto Hightower, Main du roi Aegon II, à proposer la charge de maître des navires au Conseil restreint du roi à lord Dalton Greyjoy. De fait, après l'échec de la tentative de conciliation menée par le Grand Mestre Orwyle, la flotte de lord Corlys appareille pour bloquer la baie de la Néra et soumettre Port-Réal à un blocus naval[2].

Lorsque la désormais autoproclamée reine Rhaenyra Targaryen apprend la mort de son fils Lucerys du fait du prince Aemond Targaryen au-dessus de la baie des Naufrageurs, lord Corlys et son épouse réussissent à empêcher le jeune prince Joffrey de demander sur l'heure réparation. Mais, après le décès de la princesse Rhaenys, son épouse, à Repos-des-Freux, lord Corlys menace sa reine, lui déclarant qu'elle aurait dû mourir à la place de Rhaenys. Le retour du prince Jacaerys de son ambassade dans le Val d'Arryn et dans le Nord permet de mettre fin à la crise, le prince donnant la charge de Main à lord Corlys Velaryon. Tous deux commencent alors à échafauder un plan pour mettre fin au règne d'Aegon II en attaquant la capitale. Ils cherchent tout d'abord de nouveaux cavaliers pour les dragons présents à Peyredragon, afin de s'assurer de la supériorité de leur faction face au parti d'Aegon. Deux de ces prétendants cavaliers se révèlent être des natifs de Lamarck, Addam et Alyn, tous deux bâtards apparentés aux Velaryon. Addam ayant réussi à dompter Fumée-des-Mers, dragon ayant appartenu à ser Laenor Velaryon, lui et son frère sont légitimés par la reine Rhaenyra, à la demande de lord Corlys[N 2], appuyé par le prince Jacaerys, lequel fait alors d'Addam son héritier[2].

Après la prise de la capitale par la reine Rhaenyra, lord Corlys tente d'intercéder auprès de celle-ci pour négocier la fin du conflit de succession. Il souhaite offrir le pardon aux rebelles, notamment aux Lannister, Baratheon et Hightower s'ils ploient le genou et reconnaissent Rhaenyra comme leur reine, sous réserve qu'ils fournissent des otages au Trône. Par ailleurs, il propose que les reines Alicent et Helaena soient prises en charge par la Foi, et que la jeune princesse Jaehaera devienne sa pupille pour être mariée à l'âge requis au prince Aegon afin de réconcilier les deux lignées fratricides. Enfin, il propose que le prince Aemond et son frère le roi déchu Aegon soient tous les deux envoyés au Mur. Toutefois, le prince Daemon Targaryen, désormais lord Protecteur du Royaume, s'oppose à lui et demande la destruction des lignées Lannister et Baratheon, ce qui horrifie lord Corlys, la noblesse du royaume risquant de se soulever contre une telle décision irréparable. Après la trahison de Ulf le Blanc et de Hugh Marteau à Chutebourg, ser Corlys s'oppose à nouveau à la reine Rhaenyra qui souhaite assassiner les autres bâtards recrutés comme cavaliers pour les dragons de son parti, notamment Addam et Alyn Velaryon. Les arguments de ser Corlys ne sont pas entendus et il prend sur lui de faire prévenir Addam de son arrestation imminente par les manteaux d'or. Fou de rage, ser Luthor Largent s'en prend alors à la Main du Roi qu'il moleste et qu'il fait enfermer dans les geôles du Donjon Rouge dans l'attente de son procès et de son exécution[2]. Toutefois, les émeutes qui secouent la capitale après la bataille de Chutebourg et la fuite de la reine permettent à lord Corlys d'échapper à la mort[8].

Après la mort de la reine Rhaenyra et le retour du roi Aegon à Port-Réal, lord Corlys Velaryon est libéré et pardonné. Il siège au Conseil restreint du roi. C'est à ce titre qu'il lui conseille, après la défaite des Verts à la bataille de la route Royale qui ouvre la route de la ville aux forces de lord Cregan Stark, de prendre le noir, ce que le roi refuse, menaçant même de mutiler son otage, le prince Aegon, en guise d'avertissement pour ses partisans. Mais le roi meurt empoisonné avant que sa menace puisse être mise à exécution[8].

Régent du royaume

Après la mort du roi Aegon II, lord Corlys Velaryon envoie des émissaires négocier la paix avec les Lannister, les Baratheon et les Hightower. C'est à ce moment que, les dernières forces Vertes balayées, lord Cregan Stark entre dans Port-Réal ; commence alors ce qu'on appela l'Heure du Loup. Le Nordien, souhaitant punir ceux qu'il estime responsable de l'empoisonnement mortel du roi, arrête notamment lord Corlys. Les accusés se voient proposer la mort ou le Mur. Une nouvelle fois, lord Corlys échappe à la sentence grâce à ses petites-filles, Baela et Rhaena, qui persuadent le jeune roi Aegon III de proclamer un édit annulant les charges pesant sur le Serpent de Mer, mais aussi grâce à lady Alysanne Nerbosc, qui offre sa main à lord Stark en échange de l'application de l'édit. De par le jeune âge du roi, un conseil de sept régents est créé pour assurer la régence jusqu'à sa majorité. Lord Corlys en devient l'un des membres jusqu'à sa mort, de vieillesse, en l'an 132[1].

Notes et références

Notes

  1. Il meurt à 79 ans (cf. Les origines de la saga, Aegon III).
  2. La mère d'Addam et Alyn déclara qu'ils étaient des bâtards de ser Laenor Velaryon, que la rumeur prétendait homosexuel, mais ils étaient peut-être en fait des bâtards de lord Corlys Velaryon, ce qui expliquerait la volonté de ce dernier de les légitimer. La première possibilité expliquerait à la fois les réticences de Rhaenyra à légitimer les deux frères et l'insistance de lord Corlys en ce sens, puisque la reconnaissance d'une telle paternité permettait de restaurer la réputation de son fils (cf. La Princesse et la Reine) ; il semble cependant au final plus plausible que lord Corlys ait profité de la mort de son épouse pour les reconnaître (cf. Les origines de la saga, Aegon II).

Références

  1. 1,0 et 1,1 Les origines de la saga, Aegon III. Erreur de référence : Balise <ref> non valide ; le nom « twoiaf.2Cc4-7 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents
  2. 2,0, 2,1, 2,2 et 2,3 La Princesse et la Reine.
  3. 3,0, 3,1, 3,2 et 3,3 Les origines de la saga, Jaehaerys Ier
  4. Les origines de la saga, Ib
  5. Les origines de la saga, À l’est d’Ib
  6. Les origines de la saga, Leng
  7. Les origines de la saga, Yi Ti
  8. 8,0 et 8,1 Les origines de la saga, Aegon II