Maison Lothston

De La Garde de Nuit
Révision datée du 19 novembre 2024 à 15:39 par 62.244.119.77 (discussion) (Ajout du passage concernant Guy Lothston, issu du premier tome de Feu et Sang.)
Aller à : navigation, rechercher
Maison Lothston
Une chauve-souris noire sur tranché d'argent et d'or

Une chauve-souris noire sur tranché d'argent et d'or[1]
Informations
V.O. House Lothston
Demeure Harrenhal
Rang Maison éteinte
Vassale de Maison Tully

La maison Lothston est une maison du Conflans réputée éteinte. Elle fut la cinquième maison à régner sur Harrenhal, succédant à la maison Fort. Ser Lucas Lothston en obtint la suzeraineté en 151, mais la famille s’éteignit pendant le règne de Maekar Ier Targaryen. La forteresse fut ensuite cédée à la maison Whent, chevaliers au service des Lothston[2][3].

Cette maison a toujours eu très mauvaise réputation[1][4]. Bien qu'elle soit réputée éteinte, certains individus, tels que Jon Lothston, prétendent descendre de cette lignée[N 1][5].

Histoire

En l'an 42, ser Guy Lothston participe au jugement des Sept de Port-Réal, au cours duquel il soutient le prétendant Maegor Ier. D'après un chroniqueur, il aurait été éventré pendant l'affrontement, laissant échapper quarante tourtes à moitié digérées de ses intestins. Quoi qu'il en soit vraiment, ser Guy meurt comme tous les autres champions, à l'exception de Maegor lui-même[6].

En l'an 151, Aegon III Targaryen offre Harrenhal au maître d'armes du Donjon Rouge, ser Lucas Lothston. Le roi récompense ainsi ser Lucas, qui a accepté de se marier à lady Falena Castelfoyer, qui s'était déshonorée en devenant la maîtresse du prince Aegon Targaryen pendant deux ans. Les époux quittent bientôt Port-Réal pour leur nouvelle demeure[3], afin d'éviter que la liaison d'Aegon et Falena se poursuive. Toutefois, Aegon visite plusieurs fois Harrenhal jusqu'en 153[7].

En l'an 178, les Lothston reviennent à la cour. Le prince Aegon, devenu Aegon IV Targaryen, prend la jeune Jeyne Lothston comme maîtresse[7] et fait de lord Lucas sa Main. Ils restent moins d'un an dans la capitale, avant de perdre les faveurs royales[3], lorsqu'Aegon IV transmet une vérole à Jeyne. Toute la famille est renvoyée de la cour[7].

Lors de la première rébellion Feunoyr en l'an 196, Manfryd Lothston promet de soutenir le prétendant Daemon Feunoyr, avant de changer de camp pour appuyer les loyalistes de Daeron II Targaryen[8]. Lors de la deuxième rébellion Feunoyr en l'an 211, les rebelles comptent sur le ralliement de lady Danelle Lothston, mais celle-ci préfère se joindre à l'armée des loyalistes, menés par la Main du roi, Brynden Rivers[9].

Lady Danelle Lothston se serait livrée à la sorcellerie, et la mauvaise réputation des Lothston empire, jusqu'à ce qu'ils soient renversés sous le règne de Maekar Ier Targaryen. La forteresse d'Harrenhal passe à la maison Whent, une famille de chevaliers au service des Lothston, qui ont participé à la chute de lady Danelle[3]. L'arrière-arrière-grand-père de ser Illifer le Sans-le-Sol aurait participé à la mort du dernier Lothston[1].

Généalogie

Anciens membres

Membres au début de la saga

En l'an 298, la lignée des Lothston semble éteinte depuis près de soixante-dix ans, mais le nom est toujours porté par Jon Lothston, un sergent de la Compagnie Dorée[N 1][10].

La maison Lothston dans la saga

Dans AFFC

Jaime Lannister prend un ancien écu aux armes Lothston dans l'armurerie d'Harrenhal. Lorsqu'il envoie Brienne de Torth rechercher Sansa Stark, il fait déposer l'écu dans son bagage. Aux alentours de Rosby, Brienne rencontre ser Illifer le Sans-le-Sol, qui prétend que son arrière-arrière-grand-père aurait participé à la mort du dernier Lothston[1].

Dans ADWD

Le nom Lothston est porté par un sergent de la Compagnie Dorée, Jon Lothston[N 1][10].

Notes et références

Notes

  1. 1,0, 1,1 et 1,2 Il n'est pas rare que des mercenaires, écumant les cités libres d'Essos, s'attribuent un patronyme ancien et prestigieux, sans avoir pour autant de véritable lien de parenté avec la famille concernée (cf. A Dance with Dragons, Chapitre 25, Le seigneur perdu).

Références