Œildieu

De La Garde de Nuit
Aller à : navigation, rechercher
Œildieu
Informations
V.O. Gods Eye
Nature lac
Localisation
Loc-Œildieu.jpg

L'Œildieu[N 1] est un vaste lac au sud du Trident, d'où s'élèvent sur la rive nord les remparts démesurés d'Harrenhal. En son centre trône l'Île-aux-Faces, où fut conclu le Pacte entre les enfants de la forêt et les Premiers Hommes, et où les hommes verts monteraient la garde depuis[1].

Un affluent de la Néra prend sa source depuis la rive sud. Le réseau hydrographique dense en fait une région riche et fertile[2].

Histoire[modifier]

Selon les légendes, à la fin de l'Âge de l'Aube, les Premiers Hommes et les enfants de la forêt aurait signé le Pacte sur l'Île-aux-Faces au centre de l'Œildieu[3][4][5]. Au cours de l'Âge des Héros, un personnage légendaire nommé le Roi Vert de l'Œildieu aurait régné sur la région[6].

Quarante ans avant la Conquête des Sept Couronnes par les Targaryen, le roi Harren le Noir choisit les rives septentrionnales de l'Œildieu pour bâtir son gigantesque château, Harrenhal. L'édifice est achevé alors même qu'Aegon le Conquérant et ses sœurs débarquent à Westeros. Les forces d'Aegon le Conquérant sont attaquées par celles d'Harren sur les berges méridionales de l'Œildieu, au cours de la bataille des Roseaux. Les fils d'Harren traversent le lac à bord de snekkars et attaquent l'arrière-garde d'Aegon lors de la bataille des Saules Éplorés, mais alors que les vainqueurs retournent à Harrenhal, Aegon monte son dragon Balerion et brûle les snekkars et les fils d'Harren. Aegon dresse ensuite le camp sur les berges de l'Œildieu pour soumettre Harren le Noir. Harrenhal et ses occupants sont brûlés vifs, au cours de la chute d'Harrenhal. Aegon demeure avec ses forces sur les berges de l'Œildieu, puis marche contre les Deux Rois[7].

En l'an 37, le rebelle Harren le Rouge est acculé dans un village à l'ouest de l'Œildieu par les forces de lord Alyn Castelfoyer, Main du Roi Aenys Ier Targaryen. A la fin de l'an 43, Aegon le Sans-Couronne défie son oncle, Maegor Ier Targaryen, et réunit une armée à Château-Rosières, qui marche ensuite vers Port-Réal. Arrivé au sud de l'Œildieu, son chemin est bloqué par un ost commandé par ser Davos Sombrelyn de la Garde Royale. Une sanglante bataille s'engage, au cours de laquelle Aegon le Sans-Couronne est vaincu et meurt[8].

Durant la Danse des Dragons, Daemon Targaryen s'empare d'Harrenhal et attend les forces ennemies en survolant régulièrement les rives occidentales de l'Œildieu. Lorsqu'il les aperçoit, il abandonne Harrenhal et se rend à Port-Réal[9]. Plus tard, l'ost ouestiens de lord Humfrey Lefford est bloqué sur les berges orientales de l'Œildieu. Attaqués sur plusieurs fronts, les vassaux des Lannister sont massacrés au cours de la bataille de la Berge du Lac. Criston Cole, Main du Roi Aegon II Targaryen et lord Commandant de sa Garde Royale, quitte Harrenhal avec ses trois mille hommes et longe les berges de l'Œildieu. Ils sont pris dans plusieurs guet-apens dressés par les seigneurs riverains, notamment à la Croix des Ormes. Plus tard encore, l'Œildieu est le théâtre du combat titanesque entre le prince régent Aemond Targaryen, monté sur l'imposant Vhagar, et le prince Daemon Targaryen, chevauchant le terrifiant Caraxès. Leur affrontement au vingt-deuxième jour de la cinquième lune de l'an 130 est connu sous le nom de bataille sur l'Œildieu[10]. D'après les chansons, au cours de la guerre, le dragonnier Addam Velaryon se serait rendu dans l'Île-aux-Faces, survolant l'Œildieu sur son dragon Fumée-des-Mers[11].

Aux alentours de l'an 170, lord Beurpuits fait bâtir Murs-Blancs non-loin de l'Œildieu. Le château est détruit, après avoir servi de point de ralliement aux rebelles Feunoyr lors de la deuxième rébellion Feunoyr de l'an 211[12][13].

L'Œildieu dans la saga[modifier]

Avant AGOT[modifier]

D'après la légende du chevalier d'Aubier rieur, le petit Paludier aurait traversé le lac pour rejoindre l'Île-aux-Faces et rencontrer les hommes verts, avec qui il passe l'hiver. Il repart lorsqu'arrive le printemps trompeur[14]. En cette même année du printemps trompeur, lord Walter Whent d'Harrenhal organise un grand tournoi, dont les lices sont dressées sur les berges de l'Œildieu[15][16].

Dans AGOT[modifier]

Après la capture de ser Jaime Lannister et la libération de Vivesaigues, lord Tywin Lannister se replie avec son armée sur Harrenhal, après avoir donné l'ordre de ravager toute la région allant de la Ruffurque à l'Œildieu[17].

Dans ACOK[modifier]

Une meute de loups, menée par une terrible louve géante, terrorise les rives de l'Œildieu. Arya songe qu'il pourrait s'agir de sa propre louve, Nymeria, abandonnée près du Trident[18]. La guerre des Cinq Rois ensanglante toute la région du Conflans, notamment l'Œildieu[19][20]. Craignant les affrontements, Yoren décide de quitter la route Royale, jugée trop dangereuse, et de contourner l'Œildieu par la rive ouest[21], mais il se rend compte en cours de route que la rive orientale est aussi dangereuse que la rive occidentale. Il décide finalement de traverser l'Œildieu en bateaux, espérant parvenir à Ville-Harren ou trouver asile à Harrenhal. Arrivé à un village, les recrues sont attaquées par les hommes de ser Amory Lorch[22]. Ayant échappé à la troupe de Lannister, Arya et ses compagnons (Gendry, Tourte-chaude, Lommy Mains-vertes et Belette) suivent la rive orientale du lac. Ils sont finalement capturés par les hommes de ser Gregor Clegane[23]. Après huit jours à torturer des pauvres gens enfermés dans un hangar, ser Gregor conduit ses prisonniers à Harrenhal[24].

Dans ASOS[modifier]

Walton Jarret d'Acier, qui conduit l'escorte Bolton chargée de ramener Jaime Lannister d'Harrenhal à Port-Réal, choisit d'éviter la route Royale, pour rester la plus possible au bord de l'Œildieu[25].

Notes et références[modifier]

Notes[modifier]

  1. Parfois orthographié Œil-dieu dans certaines éditions de la version française d'A Game of Thrones et parfois aussi par le fiildieu (sans majuscule), résultat d'une coquille typographique plutôt qu'un choix de traduction (cf. même question pour Kedge Œilblanc).

Références[modifier]