Lys : Différence entre versions
(→Histoire) |
(→Histoire) |
||
Ligne 23 : | Ligne 23 : | ||
Dans le siècle qui a suivi le [[Fléau de Valyria]], lors du [[Siècle de Sang]], Lys est rapidement soumise par une flotte de [[Volantis]], qui l'annexe pendant deux générations. Mais, alors que Volantis est en guerre avec [[Tyrosh]], un Lysien exilé obtient de [[Braavos]] une flotte d'une centaine de navires, et la cité captive se soulève et regagne sa liberté<ref name="adwd,c15">[[A Dance with Dragons, Chapitre 15, Tyrion]].</ref>. | Dans le siècle qui a suivi le [[Fléau de Valyria]], lors du [[Siècle de Sang]], Lys est rapidement soumise par une flotte de [[Volantis]], qui l'annexe pendant deux générations. Mais, alors que Volantis est en guerre avec [[Tyrosh]], un Lysien exilé obtient de [[Braavos]] une flotte d'une centaine de navires, et la cité captive se soulève et regagne sa liberté<ref name="adwd,c15">[[A Dance with Dragons, Chapitre 15, Tyrion]].</ref>. | ||
− | En l'[[Chronologie#An 96|an 96]], les trois [[cités libres]] de | + | En l'[[Chronologie#An 96|an 96]], les trois [[cités libres]] de Lys, [[Myr]] et [[Tyrosh]] s'allient dans leur guerre contre [[Volantis]]. Les [[Volantains]] sont vaincus lors de la [[bataille des Confins]], et doivent se retirer des [[Terres Disputées]]. Les trois cités victorieuses se jurent une éternelle alliance et forment la Triarchie. Associant leurs troupes et leurs flottes, la Triarchie envoie le [[prince]] amiral [[myrien]] [[Craghas Drahar]] s'emparer des [[Degrés de Pierre]] et chasser les pirates. Ayant pris le contrôle du [[détroit]], l'amirauté de la Triarchie instaure un péage de plus en plus coûteux, chaque co-amiral rivalisant en cupidité. Les Lysiens sont particulièrement honnis, pour exiger en plus du prix du passage qu’on leur livre les jouvencelles, les jouvenceaux et les femmes des navires pour leurs [[maison de plaisirs|maisons de plaisirs]]. Une de ces jouvencelles de quinze ans, [[Johanna Swann]] n'est pas rachetée par son oncle, lord [[maison Swann|Swann]] de [[Pierheaume]], et devient [[courtisane]] dans les années qui suivent. Le péage devient aussi cher que les rançons exigées par les pirates auparavant. Premier à souffrir de cette situation, lord [[Corlys Velaryon]] s'allie avec le [[prince]] [[Daemon Targaryen]] en l'[[Chronologie#An 106|an 106]], pour conquérir les Degrés de Pierre<ref name="fab,c12">[[Feu et Sang]] : Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.</ref>. |
{{Voir article|Prise des Degrés de Pierre par Daemon Targaryen}} | {{Voir article|Prise des Degrés de Pierre par Daemon Targaryen}} |
Version du 9 mai 2024 à 16:11
|
Lys, dite Lys la Belle[1], est l'une des neuf cités libres. Comme Braavos, Lorath ou Tyrosh, elle est répartie sur plusieurs îles. C'est la plus méridionale des cités libres, située dans la mer d'Été, au sud des Degrés de Pierre et des Terres Disputées[2] et une des plus peuplées[3]. On y trouve un temple de R'hllor[4].
Les Lysiens ont pour la plupart les yeux bleus[5], les cheveux blancs-blonds et la peau lisse et pâle[6]. Ils raffolent des couleurs vives et éclatantes, et ont coutume de décorer la coque de leurs galères de striures bicolores (noir et jaune, rose et bleu, vert et blanc, mauve et or, …)[7][8]. Comme dans toutes les cités libres, on y parle un valyrien abâtardi, en passe de devenir une langue à part entière[9].
Sommaire
Histoire
Lys fut fondée par les seigneurs dragons comme un lieu de villégiature et de plaisir[1].
Dans le siècle qui a suivi le Fléau de Valyria, lors du Siècle de Sang, Lys est rapidement soumise par une flotte de Volantis, qui l'annexe pendant deux générations. Mais, alors que Volantis est en guerre avec Tyrosh, un Lysien exilé obtient de Braavos une flotte d'une centaine de navires, et la cité captive se soulève et regagne sa liberté[10].
En l'an 96, les trois cités libres de Lys, Myr et Tyrosh s'allient dans leur guerre contre Volantis. Les Volantains sont vaincus lors de la bataille des Confins, et doivent se retirer des Terres Disputées. Les trois cités victorieuses se jurent une éternelle alliance et forment la Triarchie. Associant leurs troupes et leurs flottes, la Triarchie envoie le prince amiral myrien Craghas Drahar s'emparer des Degrés de Pierre et chasser les pirates. Ayant pris le contrôle du détroit, l'amirauté de la Triarchie instaure un péage de plus en plus coûteux, chaque co-amiral rivalisant en cupidité. Les Lysiens sont particulièrement honnis, pour exiger en plus du prix du passage qu’on leur livre les jouvencelles, les jouvenceaux et les femmes des navires pour leurs maisons de plaisirs. Une de ces jouvencelles de quinze ans, Johanna Swann n'est pas rachetée par son oncle, lord Swann de Pierheaume, et devient courtisane dans les années qui suivent. Le péage devient aussi cher que les rançons exigées par les pirates auparavant. Premier à souffrir de cette situation, lord Corlys Velaryon s'allie avec le prince Daemon Targaryen en l'an 106, pour conquérir les Degrés de Pierre[11].
- Voir article détaillé : Prise des Degrés de Pierre par Daemon Targaryen.
La Triarchie subit de lourdes défaites. En l'an 108, Craghas Drahar est décapité par Daemon. L'année suivante, seules deux îles sont toujours contrôlées par la Triarchie. Daemon se proclame roi du Détroit. Mais, un an plus tard, une alliance avec Dorne permet à la Triarchie de rétablir l'équilibre des combats.[11].
Quelques années plus tard, alors que les Sept Couronnes connaissent les premiers actes du conflit de succession plus tard connu sous le nom de Danse des Dragons, la triarchie répond favorablement aux avances de ser Otto Hightower, Main du roi Aegon II Targaryen, et rassemble une flotte de quatre-vingt-dix navires qui doivent s'en prendre à celle des Velaryon, principaux soutiens de la princesse Rhaenyra Targaryen. La flotte de la triarchie est brisée à la bataille du Gosier, mais n'en réussit pas moins à mettre à sac Lamarck, fief des Velaryon. Toutefois, l'alliance de Lys, Myr et Tyrosh commence à se déliter dès l'année suivante[12].
Dans les années suivantes, Lys est dominée par la puissante famille Rogare, des banquiers propulsés au sommet du pouvoir notamment grâce au mariage de Larra Rogare avec le prince Viserys Targaryen, futur Viserys II. Lysandro Rogare, le père de Larra, est nommé Premier Magistrat de la ville à vie. Mais sa mort marque la chute de sa famille[1].
Pendant de nombreuses années, Lys lutte ensuite contre Tyrosh, Myr et Volantis pour le contrôle des Degrés de Pierre et des Terres Disputées[13][14]. En outre, des échauffourées entre Lys et d'autres cités libres, notamment Braavos, se déroulent sporadiquement le long de la Rhoyne[15] et de ses affluents (en particulier vers l'an 294[16]).
Société
Ville de luxe et de volupté, Lys est notamment renommée pour sa cuisine délicate (escargots, lamproies, …[5]), ses soieries et ses parfums, qui contiennent souvent du patchouli[17]. Elle l'est cependant surtout pour ses maisons de plaisir[9] et ses esclaves sexuels, qu'ils soient esclaves-concubins ou esclaves-de-lit, positions sociales qui n'ont rien de dégradant dans cette ville où l'érotisme est considéré comme un art[9] et où la déesse de l'amour est vénérée plus que toute autre. Une maison de plaisir de Lys tient sa réputation de ses magnifiques esclaves naathies vêtues de robes en soie diaphanes ornées d'ailes de papillon de couleurs vives[18]. Il semble que les notables entretiennent plusieurs concubines en sus de leurs épouses légitimes[15].
L'esclavagisme est pratiqué à Lys[6], où on peut devenir esclave pour dettes[16] (les débiteurs insolvables peuvent même être condamnés à mourir sous les coups de fouet de leurs créanciers[1]). La cité est d'ailleurs une destination privilégiée par les négriers qui peuvent y vendre leurs captifs aisément[19].
Lys est également réputée pour abriter des alchimistes experts en fabrication de poisons, dont l'étrangleur, qu'ils administrent à l'aide de bagues creuses[20]. La ville est également le lieu de fabrication des Larmes de Lys[21].
Ses tapisseries sont réputées et certaines d'entre elles ornent même la salle du Conseil du Donjon Rouge[22].
Les pièces de monnaie lysiennes sont ovales et représentent une femme nue, une déesse de l'amour[6]. La cité abrite des banques, et certains pirates peuvent exercer simultanément les activités d'usurier, de commerçant et de contrebandier[4]. A l'instar des autres cités libres, le négoce est une part fondamentale de l'économie lysienne[15].
La cité abrite (ou a abrité) quelques anciennes familles de Valyria, dont celle dont est issue Sereneï, maîtresse royale d'Aegon IV Targaryen.
Personnages originaires de Lys
- Voir catégorie : Lysiens.
Le jeune Malwyn Frey, fils de ser Raymund et petit-fils de lord Walder, est apprenti chez un alchimiste de Lys[23].
Lys dans la saga
Dans ASOS
Des escarmouches dans les Degrés de Pierre semblent annoncer une guerre prochaine entre Lys et Tyrosh qui sont en conflit commercial[24]. Toutes deux tentant de gagner l'alliance de Myr pour les appuyer dans cet éventuel conflit[25].
Le jeune Edric Storm, accompagné notamment de son cousin, ser Andrew Estremont, est envoyé à Lys par lord Davos Mervault afin de l'éloigner de Peyredragon et de Mélisandre[26][27].
Dans AFFC
Suite au conflit commercial qui oppose Lys et Tyrosh, Myr semble s'apprêter à rentrer en guerre aux côtés des Tyroshis[24]. Cependant, la Compagnie Dorée ayant rompu son contrat avec les Myriens[28], le conflit qui semblait émerger entre les trois cités libres est sur le point d'avorter[14]. L'archonte de Tyrosh fait alors des ouvertures aux Lysiens afin d'apaiser leur différend[24].
Dans ADWD
La flotte volantaine affrétée par la Compagnie Dorée fait escale à Lys. L'identité de la Compagnie et sa destination restent secrètes, mais ce passage ne passe pas inaperçu, et le prince Doran Martell en est informé[29].
Deux navires lysiens, le Grand-Cœur et l'Éléphant, viennent jeter l'ancre à Durlieu pour effectuer quelques réparations après une tempête, et y trouvent des milliers de sauvageons réfugiés là après leur défaite devant le Mur. Les marins acceptent d'embarquer des femmes et des enfants. Une fois au large, les Lysiens entravent les réfugiés avec l'intention de les vendre comme esclaves à Lys, mais une nouvelle tempête sépare les navires, et le Grand-Cœur, contraint de s'abriter à Braavos, doit y libérer ses captifs. Ses marins projettent cependant d'affréter une flotte pour retourner razzier des esclaves, dont le prix est en train de flamber[6].
L'escadre de la flotte de Fer commandée par Ralf le Boiteux et venant des Degrés de Pierre fait escale à Lys pour y vendre les captifs pris dans le Bief et s'y ravitailler, avant de faire voile vers l'île des Cèdres[19].
Voir aussi
Notes et références
- ↑ 1,0, 1,1, 1,2 et 1,3 Les origines de la saga, Les Filles Querelleuses : Myr, Lys et Tyrosh.
- ↑ Cf. cartes de A Dance with Dragons.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 64, Daenerys.
- ↑ 4,0 et 4,1 A Clash of Kings, Chapitre 11, Davos.
- ↑ 5,0 et 5,1 A Storm of Swords, Chapitre 11, Davos.
- ↑ 6,0, 6,1, 6,2 et 6,3 A Dance with Dragons, Chapitre 46, La petite aveugle.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 06, Davos.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 16, Davos.
- ↑ 9,0, 9,1 et 9,2 A Dance with Dragons, Chapitre 02, Tyrion.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 15, Tyrion.
- ↑ 11,0 et 11,1 Feu et Sang : Les héritiers du Dragon – Une affaire de succession.
- ↑ La Princesse et la Reine.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 68, Jaime.
- ↑ 14,0 et 14,1 A Feast for Crows, Chapitre 22, Le Faiseur de Reines.
- ↑ 15,0, 15,1 et 15,2 A Clash of Kings, Chapitre 13, Daenerys.
- ↑ 16,0 et 16,1 A Dance with Dragons, Chapitre 28, Tyrion.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 55, Daenerys.
- ↑ Les origines de la saga, Naath.
- ↑ 19,0 et 19,1 A Dance with Dragons, Chapitre 57, Le prétendant de fer.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 01, Prélude.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 31, Eddard.
- ↑ A Game of Thrones, Chapitre 21, Eddard.
- ↑ Appendices ACOK.
- ↑ 24,0, 24,1 et 24,2 A Feast for Crows, Chapitre 25, Cersei.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 20, Tyrion.
- ↑ A Storm of Swords, Chapitre 64, Davos.
- ↑ Appendices ADWD.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 18, Cersei.
- ↑ A Dance with Dragons, Chapitre 39, L'observateur.
|
|