Guerre de la Foi
V.O. : Faith Militant uprising
La guerre de la Foi désigne la période de conflit au cours de laquelle les Fidèles de la Foi des Sept entrent en rébellion contre l'autorité des Targaryen, entre les années 41 et 48 environ.
Il s'agit de la première menace sérieuse que doit essuyer la dynastie Targaryen, dont la légitimité sur les Sept Couronnes est encore récente et contestée. Indécis et faible, le roi Aenys Ier Targaryen ne parvient pas à résoudre le conflit, qui empoisonne la dernière année de son règne[1]. Impitoyable, le roi Maegor Ier Targaryen enchaîne les carnages, mais sans parvenir à mettre fin au conflit. Il doit par ailleurs affronter les diverses contestations de sa légitimité, qui conduisent à l'avènement de Jaehaerys Ier Targaryen[2]. C'est finalement sous le règne de ce dernier que le conflit trouve une issue définitive et pacifique[3].
Sommaire
- 1 Contexte
- 2 Prémices et déclenchement
- 3 La rébellion ouverte (an 41 - an 43)
- 3.1 Le roi Aenys dans la tourmente (an 41)
- 3.2 L'avènement de Maegor (an 42)
- 3.3 Les batailles rangées (an 42)
- 3.4 Le troisième mariage de Maegor et les prétentions au trône d'Aegon (an 42)
- 3.5 La persistance de la rébellion (an 43)
- 3.6 Les représailles royales (an 43)
- 3.7 La proscription des ordres religieux (an 43)
- 4 La lutte clandestine (de 43 à 48)
- 5 La conciliation de Jaehaerys Ier (an 48)
- 6 Bilan
- 7 Les allégeances
- 8 Voir aussi : les approfondissements de La Garde de Nuit
- 9 Notes et références
Contexte
La puissance de la Foi
Depuis l'arrivée des Andals, la Foi des Sept s'est implantée dans l'ensemble de Westeros au sud du Neck, où elle est devenue depuis la religion majoritaire (dans le Nord et au-delà du Mur en revanche, la religion des anciens dieux est toujours majoritaire ; quant aux îles de Fer, elles suivent la religion du dieu Noyé)[4]. Le Grand Septon de Villevieille est donc à la tête de millions de Fidèles à travers les Sept Couronnes et il commande par ailleurs les épées de la Foi Militante, composée de deux ordres militaires puissants[5] :
- Les Fils du Guerrier : un ordre de chevaliers qui abandonnent leur fortune et leurs biens pour se consacrer au service de la Foi ;
- Les Pauvres Compagnons : un ordre de guerriers de plus humble naissance, qui assurent la protection des pénitents de septuaire en septuaire[6].
Lorsqu'ils débutent leur Conquête des Sept Couronnes, Aegon Targaryen et ses sœurs-épouses ont conscience que le clergé des nouveaux dieux pourrait être autant un puissant allié qu'un terrible adversaire. Plusieurs Saintetés espèrent que le Grand Septon de Villevieille se servira de son influence contre Aegon et ses sœurs[4]. Au lieu de cela, le Grand Septon aurait reçu une vision de l'Aïeule, prophétisant la perte de Villevieille, si celle-ci prenait les armes contre les Targaryen (qui viennent d'écraser les armées coalisées du Bief et des terres de l'Ouest à la bataille du Champ de Feu). Grâce à l'intercession du Grand Septon, lord Manfred Hightower ne défie pas Aegon et lui remet sa ville à la fin de la Conquête[5].
Afin de renforcer sa légitimité sur les Sept Couronnes, le roi Aegon Ier Targaryen se fait couronner pour la deuxième fois à Villevieille[N 1]. Le Grand Septon officie en personne, devant une foule de seigneurs issus de l'ensemble de son royaume[5]. Aegon confirme dès le début de son règne les privilèges traditionnels de la Foi. Il exonère les terres et les biens du clergé de toute taxe royale et autorise les tribunaux exceptionnels pour les membres de la Foi. Ainsi, quelle que soit l'accusation portée contre un religieux de la Foi des Sept, celui-ci ne peut être jugé que par ses pairs (des septons, des septas, etc.), contrairement aux litiges habituels, qui sont tranchés par les seigneurs ou le roi lui-même[4]. Ce droit exceptionnel était critiqué par les seigneurs, privés de leur droit de justice, qui accusaient les septons et les septistères de s'approprier les biens de leurs Fidèles[3].
Tout au long de son règne, Aegon Ier Targaryen s'arrange pour entretenir de bons rapports entre le Trône de Fer et la Foi. Il ne remet pas en cause l'existence des deux ordres militaires de la Foi Militante (les Pauvres Compagnons et les Fils du Guerrier) qui n'ont jamais pris les armes contre lui pendant la Conquête. Il s'attache à visiter le Grand Septon au Septuaire Étoilé de Villevieille chaque fois qu'il passe dans la région[4].
Les mariages incestueux
Officiellement, Aegon Ier Targaryen s'est converti à la religion des Sept, et des légendes prétendent même qu'il adorait les Sept avant même sa Conquête[7]. Toutefois, cette conversion est politique[8], et elle n'empêche pas la maison Targaryen de continuer à suivre les rites de l'antique Valyria[4].
Les Valyriens pratiquaient des mariages incestueux entre frères et sœurs, oncles et nièces, tantes et neveux ou cousins et cousines. Ces unions étaient très nombreuses, car elles permettaient soi-disant de garder le « sang de dragon » pur. La polygamie était également autorisée, bien que plus rare[4][N 2]. Aegon le Conquérant lui-même est marié à ses deux sœurs, Visenya et Rhaenys[9].
À Westeros, en revanche, la Foi des Sept considérait la polygamie et l'inceste comme des péchés contre nature. Les enfants qui naissaient de telles unions étaient vus comme des bâtards et des abominations[4]. Le prestige d'Aegon Ier Targaryen et la crainte des dragons parviennent à faire taire les remarques sur sa situation maritale pendant son règne[1]. Toutefois, aucun des sept Grands Septons qui se succèdent au cours de son règne ne reconnaît comme légal son double mariage avec ses sœurs. Par ailleurs, d'autres religieux plus humbles, parmi les septons de villages, les frères mendiants ou les Pauvres Compagnons, considèrent toujours l'inceste et la polygamie comme un péché[4].
Prémices et déclenchement
Le premier mariage de Maegor (an 23)
Au cours du règne d'Aegon le Conquérant, un premier incident écorne les bonnes relations entre les Targaryen et la Foi.
En l'an 23, le prince héritier Aenys Targaryen et son épouse, Alyssa Velaryon, ont leur premier enfant : Rhaena. Cette naissance remet en cause l'ordre de succession au Trône de Fer établi jusque là : en effet, le père de Rhaena, Aenys, est unanimement reconnu comme le légitime héritier du roi Aegon Ier Targaryen, en tant que premier de ses fils. En revanche, il n'est pas clair de savoir qui le suit dans la ligne de succession : la fille d'Aenys, Rhaena, ou le fils cadet d'Aegon, Maegor ? Les règles de dévolution de la couronne ne sont pas encore clairement établies à cette époque, et Maegor comme Rhaena pourraient par la suite prétendre succéder à Aenys.
Afin de régler le problème, la reine Visenya propose de fiancer Maegor et Rhaena, comme le permet la tradition valyrienne. Ainsi, le problème pourrait être réglé : leur mariage confondrait leur légitimité et leurs prétentions au Trône. Mais les parents de Rhaena sont contre cette union, et le Grand Septon de Villevieille s'y oppose catégoriquement, ce mariage entre oncle et nièce étant considéré comme incestueux par la Foi des Sept. Le roi Aegon Ier décide finalement de marier son fils Maegor à la nièce du Grand Septon, Ceryse Hightower en l'an 26[4].
Le deuxième mariage de Maegor (an 39)
En l'an 37, le roi Aegon meurt et son fils, Aenys Ier Targaryen lui succède. Il nomme son demi-frère, le prince Maegor Targaryen, comme Main.
Mais, après treize ans de mariage, le prince Maegor et Ceryse Hightower n'ont toujours pas d'enfant, et Maegor la déclare stérile. Il se marie alors avec Alys Herpivoie à Peyredragon. Le septon du château refuse de présider à la cérémonie de ce mariage polygame. La reine douairière Visenya Targaryen, mère de Maegor, le remplace et marie les nouveaux époux selon un rite valyrien dans « le sang et le feu ». Ce mariage n'a pas reçu l'approbation d'Aenys, qui se querelle avec Maegor à ce propos. La maison Hightower de Villevieille dénonce également cette union, et demande que Maegor retourne auprès de son épouse légitime. Le Grand Septon est le plus virulent opposant à ce mariage, qu'il qualifie de péché. Il insulte la nouvelle épouse et annonce que la Foi ne reconnaîtra pas comme légitimes les enfants qui pourraient être issus de cette union.
Maegor réplique que son propre père avait deux épouses, et que si les lois de la Foi s'appliquaient aux hommes de moindre valeur, elles ne pouvaient gouverner « le sang du Dragon ». Aenys échoue à calmer la situation : de nombreux seigneurs, particulièrement pieux, condamnent ce mariage et s'expriment ouvertement contre la nouvelle épouse, reprenant l'insulte du Grand Septon. Pour mettre fin à l'agitation, Aenys exile son demi-frère pour cinq ans et nomme une nouvelle Main du Roi : le septon Murmison, un guérisseur réputé miraculeux. Mais ses efforts s'avèrent vains, car le Grand Septon et les seigneurs des Sept Couronnes fustigent toujours sa faiblesse et son incapacité à gouverner[4].
Le mariage de Rhaena et Aegon (an 41)
Deux ans plus tard, Aenys Ier Targaryen compromet durablement l'entente de sa maison avec la Foi, en décidant de marier ses deux enfants aînés, Aegon et Rhaena, selon la coutume de Valyria. Le Grand Septon condamne cette nouvelle obscénité et déclare que les enfants qui naîtront de cette union seront considérés comme des abominations au regard des dieux et des hommes.
Le jour du mariage, les Fils du Guerrier de la Foi Militante investissent les rues de Port-Réal pour toiser les invités. Les seigneurs les plus sages se tiennent à l'écart de la cérémonie pour ne pas y être associés. Aenys espère regagner la faveur du peuple en envoyant ses enfants sur les routes des Sept Couronnes[4]. Cette pratique avait permis à Aegon le Conquérant de se faire connaître et aimer de son peuple[10]. Alors qu'ils s'attendaient à être applaudis et admirés, le prince Aegon et sa sœur-épouse Rhaena sont hués partout où ils vont.
Pour avoir célébré ce mariage incestueux, le septon Murmison, Main du Roi Aenys, est excommunié. Le roi envoie alors un message au Grand Septon, pour lui expliquer la longue tradition valyrienne des mariages incestueux et lui demandant de restaurer Murmison. Le Grand Septon lui répond par le défi : il le nomme « Roi Abomination » et rejette son autorité royale, déclarant qu'il n'est qu'un prétendant et un tyran, sans droit à régner sur les Sept Couronnes[4].
À partir de cet instant, la Foi rejette l'autorité d'Aenys Ier et de la maison Targaryen. Les Fidèles rentrent en rébellion ouverte contre le roi.
La rébellion ouverte (an 41 - an 43)
Le roi Aenys dans la tourmente (an 41)
Les dévots de la religion des Sept soutiennent le Grand Septon et certains commencent à passer à l'action contre le roi Aenys Ier.
À Port-Réal, le septon Murmison est sauvagement assassiné par un groupe de Pauvres Compagnons. Les Fils du Guerrier fortifient le septuaire du Souvenir sur la colline de Rhaenys. Les troubles qui agitent la ville forcent Aenys et sa famille à quitter la capitale, pour se réfugier dans le siège ancestral de la maison Targaryen, Peyredragon. Trois jours avant leur départ, deux Pauvres Compagnons tentent de s'en prendre au roi dans sa chambre. Celui-ci ne doit la vie qu'à l'intervention de ser Raymont Baratheon de la Garde Royale. À Peyredragon, la reine douairière Visenya Targaryen adjure son royal neveu de se servir de son dragon pour brûler le Grand Septon, ou de la laisser faire avec le sien, mais Aenys la repousse rudement.
À la fin de cette année, le royaume a sombré dans la guerre civile. Les Fidèles de la Foi considèrent qu'ils mènent une guerre sainte et sacrée contre un tyran sans dieu. Des douzaines de seigneurs ont rejeté la bannière royale des Targaryen et se sont déclarés fidèles au Grand Septon. Les Fils du Guerrier se sont emparés de Port-Réal, dont ils contrôlent les portes. Ils ont également investi le chantier où devait s'élever le Donjon Rouge. Les Pauvres Compagnons sillonnent les routes et intimident les voyageurs en leur intimant de dire s'ils sont loyaux « aux dieux ou aux abominations ». Ils assiègent également plusieurs châteaux, jusqu'à ce que le seigneur concerné renie son allégeance envers les Targaryen. Un envoyé de la Banque de Fer auprès de lord Martyn Hightower, remarque que le Grand Septon est devenu « le vrai roi de Westeros, en tout sauf en nom ».
Le prince de Peyredragon Aegon et sa sœur-épouse Rhaena doivent interrompre leurs pérégrinations royales pour se réfugier à Crakehall, où le droit de l'hôte oblige les Crakehall à les protéger. Ils sont rapidement assiégés par des milliers de Pauvres Compagnons. Cette dernière nouvelle a raison de la santé, déjà déclinante, du roi Aenys Ier Targaryen, qui meurt au début de l'an 42[4].
L'avènement de Maegor (an 42)
À la mort du roi Aenys Ier, son demi-frère, Maegor rentre précipitamment de son exil pour revendiquer la couronne. Il a été averti par sa mère, la reine Visenya, qui appuie ses prétentions au Trône. Sa prise de pouvoir va à l'encontre des lois coutumières de succession des Sept Couronnes, qui faisaient du fils aîné d'Aenys, le prince Aegon, son successeur légitime.
- Voir article détaillé : Usurpateur.
Guerrier né, Maegor compte s'imposer par la force. Il exécute le Grand Mestre Gawen qui l'accuse d'illégitimité. Il envoie ensuite une centaine de corbeaux messagers aux seigneurs des Sept Couronnes pour leur faire connaître ses prétentions. Le prétendant se rend ensuite avec sa mère à Port-Réal, chacun monté sur son dragon. La vue des dragons déclenche des émeutes, et des centaines de personnes tentent de fuir la ville. Les Fils du Guerrier tiennent toujours les remparts, les portes de la ville, le chantier du Donjon Rouge sur la colline d'Aegon, et le septuaire du Souvenir sur la colline de Rhaenys. Les Targaryen installent leur siège sur la colline de Visenya, où la reine douairière proclame son fils roi des Sept Couronnes, et défie tous ceux qui contesteraient son droit à venir s'y opposer par les armes.
Sept cents Fils du Guerrier répondent à cet appel depuis le septuaire du Souvenir. Sous la conduite de leur capitaine, ser Damon Morrigen, ils acceptent d'affronter Maegor en duel judiciaire, afin que les dieux décident s'il est le roi. Ser Damon demande un jugement des Sept, où sept champions de la Foi combattront les sept champions de Maegor.
- Voir article détaillé : jugement des Sept de Maegor.
L'affrontement est sanglant. Maegor termine le combat gravement blessé et inconscient, mais il est le dernier des quatorze champions toujours en vie : les dieux l'ont donc reconnu comme roi légitime des Sept Couronnes. Ne pouvant aller contre la volonté divine, les Fils du Guerrier présents mettent un genou à terre. La reine Visenya leur ordonne de retourner dans leur septuaire du Souvenir, pendant que son fils est emmené en litière auprès des mestres.
Maegor passe vingt-huit jours dans le coma, pendant que ses partisans et ses opposants s'activent. Dans le septuaire du Souvenir, les Fils du Guerrier prient et débattent de leur avenir. Certains pensent que l'ordre doit respecter la décision rendue par les dieux pendant le jugement des Sept et reconnaître Maegor comme roi légitime. Les autres veulent continuer à combattre les Targaryen, puisque leur serment les engage à obéir au Grand Septon. Pendant ce temps, sur ordre de la reine douairière Visenya, les frères jurés de la Garde Royale prennent le commandement des milliers de loyalistes de la ville, grâce auxquels ils assiègent le septuaire du Souvenir. De l'ouest et du sud, des milliers de Pauvres Compagnons se rassemblent et se dirigent vers Port-Réal, abandonnant le siège des châteaux des seigneurs loyaux aux Targaryen, comme les Crakehall.
Au vingt-neuvième jour, Maegor se réveille après avoir reçu les soins de Tyanna de la Tour. La foule de Port-Réal applaudit le nouveau roi, jusqu'à ce que Maegor monte son dragon Balerion et brûle le septuaire du Souvenir. Occupés à leurs prières du matin, les sept cents Fils du Guerrier qui s'y trouvent sont piégés. Ceux qui parviennent à sortir sont abattus par des archers et des lanciers Targaryen qui attendent à l'extérieur. Maegor élimine ainsi l'élite des Fils du Guerrier[4].
Les batailles rangées (an 42)
Des menaces pèsent toujours sur le règne de Maegor. Bien qu'il ait terrassé l'élite de la Foi Militante à Port-Réal, il n'est pas venu à bout de tous les Fils du Guerrier : l'ordre existe toujours à Villevieille, Port-Lannis, Goëville et Pierremoûtier. De plus, deux osts importants de Pauvres Compagnons marchent en direction de Port-Réal depuis son jugement des Sept : le premier, mené par le chevalier errant Horys Hill, vient de l'ouest, et le second, mené par le gigantesque guerrier Wat le Fendeur, vient du sud.
Dès qu'il accède au Trône de Fer, Maegor ordonne à ces deux armées de déposer les armes et de se disperser sous peine de proscription. Toujours convaincus de mener une guerre sainte, les dévots n'obtempèrent pas. Maegor convoque son ban, alors que le Grand Septon en appelle une nouvelle fois à toutes les âmes pieuses.
Dans le Bief, les neuf mille Pauvres Compagnons de Wat le Fendeur sont surpris par six osts seigneuriaux loyaux aux Targaryen, qui les attaquent pendant qu'ils traversent la Mander. Les rebelles ne sont pas équipés pour résister aux charges de cavalerie lourde qui s'abattent sur eux. De plus, comme leur armée est divisée, une moitié de chaque côté du pont, ils ne parviennent pas à résister. Wat le Fendeur est capturé et traîné jusqu'à Port-Réal.
- Voir article détaillé : bataille du Pont-de-Pierre.
À l'ouest, les treize mille Pauvres Compagnons menés par ser Horys Hill parviennent jusqu'à la Fourche de la Néra, où ils reçoivent les renforts de deux cents Fils du Guerrier montés venant de Pierremoûtier. Une douzaine de seigneurs dévots du Conflans et de l'Ouest ont également répondu à l'appel du Grand Septon, entraînant à leur suite leurs chevaliers de maison et les conscrits de leurs levées de ban. En tout, cette armée compte environ vingt mille hommes.
Maegor leur oppose une armée aussi nombreuse, mais disposant d'un meilleur équipement et du soutien d'un dragon, Balerion, monté par le roi lui-même. La bataille qui s'ensuit tourne au massacre, et Maegor remporte une nouvelle fois la victoire[4].
- Voir article détaillé : bataille de la Fourche de la Néra.
Le troisième mariage de Maegor et les prétentions au trône d'Aegon (an 42)
Ne respectant toujours pas les préceptes de la Foi, le roi Maegor décide de contracter un troisième mariage polygame avec Tyanna de la Tour. En punition pour sa rébellion, il condamne le meneur des Pauvres Compagnons, Wat le Fendeur, à assister à la cérémonie. Le roi doit faire exécuter une douzaine de septons, avant d'en trouver un qui accepte de célébrer la cérémonie. Depuis Villevieille, le Grand Septon fustige cette union et insulte les époux.
À Castral Roc, le prince de Peyredragon, Aegon Targaryen, fils d'Aenys Ier et neveu de Maegor, revendique la couronne de son père et prétend au titre de roi des Sept Couronnes. Il dispose toutefois de peu de soutiens : les seigneurs des Sept Couronnes ne veulent pas encourir la colère de Maegor[N 3][4]. Il est également rejeté par le Grand Septon, qui refuse de le soutenir contre son oncle, car Aegon est marié à sa sœur Rhaena, et il est donc tout aussi illégitime et dépravé que son oncle aux yeux de la Foi. Lorsque Rhaena met au monde des jumelles, Aerea et Rhaella, le Grand Septon les dénonce comme le fruit de la lubricité et les prétend maudites par les dieux.
La persistance de la rébellion (an 43)
Malgré les victoires remportées par le roi Maegor lors des batailles rangées, la Foi Militante n'est pas désarmée. Des milliers de Pauvres Compagnons sillonnent toujours les routes du Bief, du Conflans et du Val d'Arryn. Ils ne se rassemblent plus en ost, mais se livrent au brigandage, assassinant autant de loyalistes qu'ils le peuvent. Le bois séparant Port-Réal d'Accalmie est le repaire d'une bande constituée comme des hors-la-loi. De nouveaux meneurs apparaissent : Silas Guenilles, le septon Lune, Dennis le Bancroche et Jeyne Pauvres la Vérolée.
Les Fils du Guerrier élisent un nouveau capitaine, ser Joffrey Doguette, qui promet de restaurer la grandeur de l'ordre. Il entreprend un voyage depuis Port-Lannis jusqu'à Villevieille, pour recevoir la bénédiction du Grand Septon. Accompagné d'une petite troupe de cent hommes à son départ, il est rejoint par des chevaliers, des écuyers et des francs-coureurs tout au long du trajet. Ils sont deux mille quand ils arrivent à Villevieille. Ailleurs dans le royaume, des seigneurs et des hommes du commun tentent également de lever d'autres troupes pour renverser les Targaryen[4].
Les représailles royales (an 43)
Averti de ces troubles, le roi Maegor envoie des corbeaux messagers aux seigneurs et chevaliers fieffés des Sept Couronnes dont la loyauté paraît douteuse, afin qu'ils se présentent à Port-Réal pour lui jurer allégeance et lui remettre un otage[4]. Il promulgue également un édit de proscription contre les membres de la Foi Militante : appartenir aux ordres des Fils du Guerrier ou des Pauvres Compagnons est désormais interdit sous peine de mort[4][6]. Il convoque enfin le Grand Septon, lui enjoignant de se présenter devant lui, afin d'être jugé pour haute trahison. Le Grand Septon répond en convoquant à son tour Maegor à Villevieille, afin qu'il implore le pardon des dieux pour ses péchés. Les dévots suivent une nouvelle fois l'exemple de leur meneur : beaucoup d'entre eux ne répondent pas à la convocation, se réfugiant dans leur forteresse, où ils s'imaginent à l'abri.
Maegor laisse passer une demi-année avant d'exercer ses représailles contre les rebelles. Sa mère, la reine Visenya, montée sur son dragon Vhagar, incendie en une nuit les demeures des seigneurs rebelles Blatane, Terrique, Desdaings, Lychester et Van. Maegor, monté sur Balerion, s'attaque ensuite aux maisons des terres de l'Ouest, dont les Balaie[N 4], les Fallières et les Lorch][N 5]. Les derniers à périr sont les Doguette : Maegor brûle le père, la mère, la jeune sœur de ser Joffrey, ainsi que tous les autres habitants du château. Balerion et Vhagar se dirigent ensuite vers le sud, en direction de Villevieille, et Visenya fait de même. Les Targaryen prévoient d'en finir avec le Grand Septon.
Alors que les habitants de Villevieille fuient ou s'abîment dans les prières ou dans l'alcool, lord Martyn Hightower convoque son ban et se prépare à défendre sa cité du feu des dragons : les remparts se hérissent d'arbalètes, de scorpions et de catapultes, le guet de la ville se tient prêt à lutter contre les incendies, et deux cents Fils du Guerrier, menés par ser Morgan Hightower, se réunissent autour du septuaire Étoilé, pour protéger le Grand Septon. Celui-ci en appelle aux Sept afin qu'ils abattent leur colère sur les Targaryen. Toutefois, au cours de la nuit qui précède l'arrivée des dragons, il trouve mystérieusement la mort.
- Voir article détaillé : Mort mystérieuse du Grand Septon.
Dès qu'il l'apprend, lord Martyn Hightower commande à ses chevaliers de désarmer et mettre aux arrêts tous les Fils du Guerrier. Il fait ouvrir les portes de Villevieille et accrocher les bannières des Targaryen aux remparts. Enfin, il réunit Leurs Saintetés en pleine nuit, afin qu'ils élisent dans l'urgence un nouveau Grand Septon. Un seul scrutin est nécessaire pour désigner le vieux et conciliant septon Pater.
Au petit matin, la reine Visenya arrive la première à Villevieille, bientôt suivie par Maegor. Le nouveau Grand Septon le reconnaît alors comme roi des Sept Couronnes. Il bénit son règne et l'oint des huiles sacrées. Le roi reste à Villevieille pendant la moitié de l'année, où il préside les procès des Fils du Guerrier. Il leur laisse le choix : ceux qui renoncent à leur allégeance envers l'ordre seront autorisés à rejoindre la Garde de Nuit, ceux qui veulent rester fidèles à leur serment mourront en martyrs. Trois quarts des captifs choisissent d'abandonner leurs vœux pour rejoindre la Garde de Nuit. Les autres sont exécutés par leurs anciens frères d'armes. Sept d'entre eux, chevaliers fameux ou fils de seigneurs, reçoivent l'honneur d'être décapité par Maegor lui-même, avec son épée en acier valyrien Feunoyr. Ser Morgan Hightower est le seul à recevoir le pardon royal[11].
La proscription des ordres religieux (an 43)
Plus tôt dans l'année, le roi Maegor Ier avait rendu illégaux les ordres de la Foi Militante. Le nouveau Grand Septon Pater les dissout officiellement, prétextant que les Sept n'ont pas besoin de guerriers. Il ordonne aux derniers Fils du Guerrier et Pauvres Compagnons de déposer les armes, affirmant que le Trône de Fer défendra la Foi à l'avenir. Le roi leur accorde jusqu'à la fin de l'année pour obtempérer, après quoi leur tête sera mise à prix[4] : un dragon d'or pour celle d'un Fils du Guerrier et un cerf d'argent pour celle d'un Pauvre Compagnon[2][4][11].
La lutte clandestine (de 43 à 48)
La réorganisation des rebelles (de 43 à 44)
Ni le Grand Septon, ni Leurs Saintetés ne s'opposent plus au roi Maegor. Pourtant, les Fidèles de la Foi continuent à résister. Des centaines de Pauvres Compagnons sont abattus, mais des milliers pullulent toujours dans les bois, rejetant l'autorité du Grand Septon de Villevieille qu'ils considèrent comme corrompu. Un de ces groupes désigne même leur meneur, septon Lune, comme nouveau Grand Septon.
Une poignée de Fils du Guerrier a également survécu. Malgré la mise à prix de leur tête, le peuple et les paysans du royaume les cachent et les protègent. Leur meneur, ser Joffrey Doguette, sait que ses troupes sont désormais insuffisantes pour affronter Maegor dans une bataille rangée. Il décide donc de les disperser et de les faire passer pour des chevaliers errants afin qu'ils traquent les ennemis de la Foi. Les assassinats débutent à partir de l'an 44 :
- ser Morgan Hightower, ancien Fils du Guerrier, pardonné par Maegor ;
- le vieux lord Merryweather, qui a soutenu Maegor lors de la bataille sous l'Œildieu, qui a opposé le roi à son neveu, le prince de Peyredragon Aegon Targaryen ;
- l'héritier de lord Peake, qui a participé à la bataille sous l'Œildieu ;
- le père de ser Davos Sombrelyn de la Garde Royale ;
- Jon Verraz, qui avait participé à la bataille de la Fourche de la Néra.
Cette même année, Maegor perd l'un de ses soutiens les plus précieux et les plus fidèles : sa mère, la reine douairière Visenya, dragonnière de Vhagar, meurt de vieillesse à Peyredragon[4].
L'enlisement du conflit (de 45 à 47)
Assez tardivement au cours de l'an 45, Maegor Ier Targaryen mène une campagne contre ce qui reste des rebelles de la Foi Militante. Il traque les rebelles du bois qui sépare Port-Réal d'Accalmie. Les anciens Pauvres Compagnons ont le choix : soit ils rejoignent la Garde de Nuit, soit ils sont pendus. Leur meneuse, Jeyne Pauvres la Vérolée, lui échappe jusqu'à ce que trois de ses partisans la trahissent en échange d'un pardon royal et du titre de chevalier. Trois septons qui accompagnaient Maegor déclarent que Jeyne est une sorcière, et le roi la condamne à être brûlée vive sur les berges de la Wend. Le jour de son exécution, trois cents paysans et Pauvres Compagnons tentent de la sauver, mais ils tombent dans un piège de Maegor. Ils sont encerclés et mis à mort. Le dernier à mourir est leur meneur, le fameux chevalier errant Horys Hill.
Malgré les efforts du roi, la contestation gronde toujours à travers le royaume, autant parmi les seigneurs que parmi le peuple. Le roi enchaîne les massacres et les cruautés, ce qui lui attire beaucoup d'inimitiés. Les rebelles sont de plus en plus soutenus. Le septon Lune traverse le Bief et le Conflans, ne sortant des bois que pour prêcher contre le roi devant de grandes foules. Les régions montagneuses au nord de la Dent d'Or sont gouvernées officieusement par ser Joffrey Doguette, et ni les Lannister, ni les Tully, ne s'opposent à lui. Silas Guenilles et Dennis le Bancroche demeurent insaisissables, protégés par le peuple. Tous ceux qui tentent de les capturer disparaissent.
En l'an 46, Maegor revient enfin au Donjon Rouge avec les crânes de deux mille rebelles qu'il entasse sous le Trône de Fer. Bien qu'il prétende qu'ils appartenaient à des Pauvres Compagnons et des Fils du Guerrier, la rumeur veut qu'il s'agisse surtout des crânes de simples paysans. Cette même année, Maegor décide de contracter un quatrième mariage, cette fois avec trois femmes. Si ce mariage soulève la désapprobation, cette dernière reste essentiellement muette, sauf à Pierremoûtier, où le septon Lune dénonce, sous les encouragements de la foule, ce nouveau mariage polygame et incestueux[N 6].
Le Grand Septon officiel fait le déplacement depuis Villevieille jusqu'à Port-Réal pour célébrer cette union[4].
La fin de Maegor le Cruel (an 48)
Au début de l'an 48, il devient évident que le parti de Maegor est de plus en plus acculé. Á trente-six ans, et malgré toutes ses tentatives, le roi n'a toujours pas engendré un enfant viable pour lui succéder. La plupart de ses plus proches et fidèles alliés sont morts. Ses excès, sa cruauté envers la Foi Militante et ses ennemis, son manque de respect pour les règles même les plus sacrées ou son manque de loyauté envers ceux qui lui sont restés fidèles[N 7] ont sans doute achevé de ruiner sa réputation, et même la crainte qu'il inspire ne suffit plus à endiguer le mécontentement. Tous le croient maudit, et même ses anciens alliés préfèrent se détourner désormais.
Les Tully reçoivent en invité le rebelle ser Joffrey Doguette, meneur des anciens Fils du Guerrier, qui tient le nord de la Dent d'Or. Le septon Lune mène des milliers de fidèles dans une marche à travers le Bief. Ils avancent vers Villevieille afin de demander au Grand Septon de dénoncer Maegor. Les lords de la maison du Rouvre et de la maison Rowan lèvent leur ban, mais au lieu d'attaquer le septon Lune, ils se joignent à lui. La Main du Roi de Maegor, Edwell Celtigar démissionne peu après.
C'est finalement un autre danger qui a raison du règne de Maegor : son neveu, Jaehaerys Targaryen, dernier fils vivant du roi Aenys Ier Targaryen, revendique à son tour le titre de roi des Sept Couronnes. Il se prétend plus légitime que son oncle Maegor, qu'il accuse d'être un usurpateur. Jaehaerys reçoit rapidement le soutien de la plupart des grands seigneurs du royaume, et marche à la tête d'un grand ost sur Port-Réal. Abandonné par ses vassaux, son Grand Mestre et certains des frères jurés de sa Garde Royale, Maegor parvient à assembler un faible contingent en vue d'affronter Jaehaerys dans une ultime bataille suicidaire. Toutefois, Maegor meurt dans des circonstances suspectes avant d'avoir pu combattre son neveu[4].
- Voir article détaillé : Mort mystérieuse de Maegor Ier Targaryen.
- Voir article détaillé : Avènement de Jaehaerys Ier Targaryen.
La conciliation de Jaehaerys Ier (an 48)
Jaehaerys Ier Targaryen, quatrième roi des Sept Couronnes de la maison Targaryen, est couronné par le Grand Septon lui-même en l'an 48[4].
Grâce à Maegor Ier Targaryen, la Foi Militante a été interdite et ses rangs ont été clairsemés. Les survivants espèrent qu'ils pourront rétablir leurs ordres, mais Jaehaerys ne veut pas rendre à la Foi un pouvoir qui pourrait se retourner contre sa dynastie. Certains de ses conseillers le pressent d'éliminer les derniers vestiges de la Foi Militante, mais Jaehaerys ne veut pas non plus relancer la guerre, et vise l'apaisement. Il envoie donc en ambassade son ami, le septon Barth, à Villevieille, afin qu'il négocie un accord avec le Grand Septon[3]. Jaehaerys promulgue une amnistie générale envers les anciens membres de la Foi Militante[12], sans pour autant la rétablir. Il retire également au clergé des Sept toutes ses prérogatives en matière de justice[13]. En compensation, il concède à la Sainte Foi la protection du Trône de Fer[6]. Cette décision rétablit la paix dans le royaume[3].
Bilan
La dynastie Targaryen sort renforcée de la guerre de la Foi. Sans les ordres guerriers de la Foi Militante, le Grand Septon ne représente plus une vraie menace pour le règne des rois Targaryen. Plus aucun Grand Septon n'ose défier leur autorité. La coutume valyrienne des mariages incestueux demeure au sein de la maison royale, et se pratique encore durant plusieurs siècles. Il apparaît cependant que cette coutume n'est tolérée dans les Sept Couronnes que pour cette maison. Quant à la polygamie, les Targaryen n'y ont plus recours après le règne de Maegor.
De bons rapports s'établissent entre la Foi et les Targaryen, qui atteindront leur apogée sous le règne de Baelor Ier Targaryen[14], le roi-septon. Plusieurs filles ou bâtardes de la maison Targaryen sont placées auprès de la Foi comme septas[3][15].
Les allégeances
Les allégeances de la guerre de la Foi sont assez compliquées à retracer. Comme il s'agit d'un conflit long, qui s'est étalé sur plusieurs années, elles ont pu évoluer. Certaines personnes, comme Morgan Hightower, soutenaient d'abord la Foi avant d'être associées aux soutiens de Maegor.
La mort mystérieuse du Grand Septon entraîne par ailleurs un changement radical : alors que ce Grand Septon avait été l'un des principaux déclencheurs et adversaires de la guerre, son successeur se place au contraire comme un allié des Targaryen.
Enfin, il est difficile de considérer le parti des Targaryen comme un parti unique, sachant que la guerre de la Foi se déroule en même temps que leur première crise de succession dynastique entre les enfants d'Aenys Ier Targaryen d'une part, et Maegor Ier Targaryen de l'autre.
Voir aussi : les approfondissements de La Garde de Nuit
Une brève histoire de la Foi des Sept, article de blog écrit par Nymphadora. |
Notes et références
Notes
- ↑ Aegon s'était déjà fait couronner par ses sœurs-épouses, au début de sa Conquête, peu de temps après son débarquement à l'embouchure de la Néra, mais cette deuxième cérémonie concrétisait le soutien tant du peuple de Westeros, qui dans sa majorité adorait les Sept, que de la Foi.
- ↑ On peut aussi supposer que ces mariages incestueux permettaient à l'époque d'éviter de disperser les dragons et le patrimoine de chaque famille de Seigneurs Dragons entre de trop nombreux cousins.
- ↑ Les Lannister ont une position complexe : ils ne prennent pas parti pour le prince Aegon, ils n'engagent ni leur armée, ni leur fortune, ni leur influence pour défendre son droit au Trône de Fer. Toutefois, ils accueillent chez eux le prince et sa sœur-épouse Rhaena. Au titre du droit de l'hôte, ils doivent donc assurer leur protection. Ainsi, quand Maegor leur demande de les chasser de Castral Roc, ils refusent d'obéir, car les lois de l'hospitalité sont sacrées (cf. Les Fils du Dragon).
- ↑ La traduction française de Feu et Sang évoque la maison Geneste, mais il s'agit d'une confusion avec la maison Balaie, les deux étant quasiment homonymes en version originale (Broome pour Balaie, Broom pour Geneste).
- ↑ Dans Les Fils du Dragon, la maison Myatt est également citée parmi les rebelles, mais cette mention disparaît dans Feu et Sang.
- ↑ Une des épouses choisies par Maegor n'est autre que sa nièce, la princesse Rhaena (cf. Les Fils du Dragon).
- ↑ Maegor a fait condamner à mort ser Theo Boulin, un chevalier qui lui était loyal, uniquement pour pouvoir épouser sa femme, Elinor Costayne (cf. Les Fils du Dragon).
Références
- ↑ 1,0 et 1,1 Les origines de la saga, Aenys I.
- ↑ 2,0 et 2,1 Les origines de la saga, Maegor I.
- ↑ 3,0, 3,1, 3,2, 3,3 et 3,4 Les origines de la saga, Jaehaerys I.
- ↑ 4,00, 4,01, 4,02, 4,03, 4,04, 4,05, 4,06, 4,07, 4,08, 4,09, 4,10, 4,11, 4,12, 4,13, 4,14, 4,15, 4,16, 4,17, 4,18, 4,19, 4,20, 4,21, 4,22, 4,23 et 4,24 Les Fils du Dragon.
- ↑ 5,0, 5,1 et 5,2 Les origines de la saga, La Conquête.
- ↑ 6,0, 6,1 et 6,2 A Feast for Crows, Chapitre 29, Cersei.
- ↑ A Clash of Kings, Chapitre 11, Davos.
- ↑ So Spake Martin du 27 juil. 2008 : (en) "Asshaï.com forum chat" sur westeros.org)
- ↑ Les origines de la saga, Lignée Targaryen.
- ↑ Les origines de la saga, Aegon I.
- ↑ 11,0 et 11,1 Feu et Sang : Les fils du Dragon.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 34, Jaime.
- ↑ A Feast for Crows, Chapitre 44, Cersei.
- ↑ Les origines de la saga, Baelor I.
- ↑ Les origines de la saga, Aegon IV.